Contraception masculine, bonne idée ?

« Si les hommes devaient s’occuper de la contraception, ce serait un cauchemar ! ». Nous sommes, sans conteste, très nombreuses à nous avoir fait cette réflexion. Outre la responsabilité que la prise d’un moyen contraceptif requière, quelles sont les possibilités qui s’offrent à nos partenaires ?

Par Adeline Beijns

Une responsabilité encore féminine 

Nous sommes au 21e siècle et des sondes spatiales sont envoyées sur la planète Mars. On n’arrête pas le progrès sauf hélas en matière de contraception. En effet, bien que la sexualité soit une affaire à deux, les femmes assument encore et toujours le fardeau de la contraception. Cependant, les hommes devraient se sentir coresponsables et pourraient utiliser une des options de contrôle des naissances suivantes.

Vasectomie

Il n’existe qu’une seule forme de contraception permanente pour les hommes, à savoir la vasectomie. Il existe plusieurs techniques de vasectomie différentes, mais chacune fonctionne en empêchant les spermatozoïdes de pénétrer dans le canal déférent qui les transportent à partir des testicules.

Pillule

Toujours en phase de développement, la pilule pour hommes n’est pas encore arrivée dans nos foyers. L’idée est identique à la contraception féminine par voie orale, il s’agit de prendre une pilule ou un comprimé pour stopper la production de spermatozoïde.

Préservatif 

Le préservatif reste le moyen contraceptif de prédilection des hommes. Selon l’OFS, 42% des hommes y ont recours . Son avantage ? Simple d’utilisation, il réduit à la fois le risque de grossesse et d’infections sexuellement transmissibles (efficacité de presque 100% si bien utilisé) .

Spermicide

Le spermicide est une substance qui tue les spermatozoïdes mais elle n’est pas totalement efficace en tant que moyen de contraception. Il doit donc être associé à un préservatif ou à un diaphragme.

Autres méthodes

Quant aux autres possibilités, elles sont loin d’avoir fait leurs preuves. On pense ainsi à la contraception masculine thermique qui permet l’élévation de la température des testicules et donc l’arrêt de la production de spermatozoïdes et la contraception hormonale sous forme d’injections ou de gels. Quant aux gels synthétiques à injecter dans les canaux déférents, ils sont également encore à l’étude.

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Lumière sur : l’épidémie d’obésité moderne

L’obésité est une maladie dont les causes sont multifactorielles et dont les conséquences sur la santé peuvent être considérables. Cet article met en lumière l’interaction entre l’influence de la santé mentale, les choix de mode de vie et les facteurs environnementaux dans le développement de cette affection. En Suisse, on estime qu’entre 8% à 11% de la population est concernée.

Loading

Lire la suite »

Nutrition et mouvement pour soulager

La SEP est une maladie neurologique complexe qui touche un peu moins de 2 millions de personnes dans le monde et qui se manifeste par une myriade de symptômes qui varient d’une personne à l’autre. L’un des symptômes les plus courants et les plus difficiles à gérer est la fatigue – une fatigue profonde et persistante qui peut entraver les activités quotidiennes et diminuer la qualité de vie.

Loading

Lire la suite »

SEP, une maladie invisible mais réelle

Jeune femme pétillante de 29 ans, Amélie B. a une vie bien remplie faite de mille et un projets. Derrière une joie de vivre manifeste, rien ne laisse présager que la jeune titulaire d’un Bachelor en tourisme souffre pourtant de sclérose en plaques (SEP), une maladie inflammatoire du système nerveux. touchant principalement les femmes.

Loading

Lire la suite »

Diabète : dynamique et connecté !

Jean-Daniel L., 78 ans, est un homme débordant d’énergie qui a parcouru le monde. A le voir si enthousiaste à la salle de sport, nul ne saurait suspecter qu’il souffre pourtant de diabète de type 2 depuis plus de 25 ans.

Loading

Lire la suite »

SEP, sport et nutrition : un trio gagnant ?

Jérôme, 40 ans, fait partie de ces hommes qui font voler en éclats les préjugés. Avec lui, l’impossible devient possible car il est la preuve qu’on peut être atteint de sclérose en plaques (SEP), être un athlète accompli et travailler à temps plein. Entretien.

Loading

Lire la suite »