Une chevelure luxuriante est généralement le symbole d’une bonne santé, de bonheur voire même de réussite. L’alopécie ou perte de cheveux est donc combattue par tous les moyens possibles. Or, il s’agit d’un problème souvent complexe pour lequel ni la cause ni le traitement ne sont aisés à déterminer.
Par Adeline Beijns
Vous avez dit alopécie ? Le mot reste encore peu répandu. Qualifiant une perte de cheveux temporaire, qui peut mener à une calvitie, l’alopécie devient terrifiante pour celles et ceux qui en sont victimes. De nombreuses causes pouvant être à l’origine de l’alopécie, leur identification exacte est la première étape du traitement.
Chute de cheveux hormonale
La forme la plus courante de perte de cheveux est l’alopécie androgénétique qui se produit sous l’influence des androgènes, les hormones mâles. Ce type de perte de cheveux, d’origine héréditaire, se produit aussi bien chez les hommes que chez les femmes, mais dans une moindre mesure.
Chez les hommes, elle commence généralement au niveau des tempes, puis sur le front et sou- vent aussi sur la couronne. Chez les femmes, la perte de cheveux est plus discrète et n’évolue jamais vers une véritable calvitie.
Cette forme de perte ne peut pas être «guérie» mais il existe un certain nombre de traitements pour arrêter sa progression voire même faire repousser les cheveux comme les lotions capillaires. Pour les femmes, certaines préparations hormonales peuvent ralentir la chute dans environ 50 % des cas. Plus lourde, la transplantation de cheveux peut donner des résultats très satisfaisants.
La pelade
L’alopécie areata ou pelade, est la forme la plus fréquente après l’alopécie androgénétique. Elle se caractérise par une ou plusieurs plaques chauves de forme ronde à ovale, bien définies et généralement de taille limitée. Ces plaques peuvent cependant fusionner et évoluer vers une calvitie complète. Sa cause n’a pas encore été élucidée mais il pourrait y avoir un facteur héréditaire voire une cause auto-immune. Des facteurs psychologiques tels que le stress peuvent également jouer un rôle.
Comme la cause et l’évolution de ce type de perte de cheveux ne sont pas connues, il n’existe pas de traitement spécifique. Les options thérapeutiques comprennent l’utilisation générale ou locale de corticostéroïdes ou un traitement utilisant des rayons lumineux UVA pouvant provoquer temporairement la pousse des cheveux.
Effluvium télogène
La perte de cheveux est dispersée sur l’ensemble du cuir chevelu et ne conduit que rarement à une calvitie complète. Dans cette forme, le cycle du cheveu se termine prématurément et la phase télogène ou de décomposition est atteinte plus rapidement. Elle peut être le résultat d’un stress physique ou psychologique, comme une forte fièvre, des infections, une anémie, une intervention chirurgicale, un accident, des problèmes émotionnels, un régime strict, un abus d’alcool, etc. Certains médicaments (tels que certains médicaments fluidifiant le sang et abaissant la tension artérielle) peuvent également déclencher une telle chute.
Dans le cas de l’effluvium télogène, il n’y a pas grand-chose à faire, si ce n’est s’attaquer à la cause et attendre : dans les 6 à 12 mois suivants, une repousse spontanée des cheveux se produira. Si nécessaire, la cystine et la méthionine, les éléments constitutifs de nos cheveux, peuvent être complétés pendant quelques mois.
Alopécie traumatique
Cette forme se produit lorsque les cheveux sont arrachés voire tirés comme dans le cas des femmes qui font souvent une queue de cheval et pour lesquelles un amincissement des cheveux au niveau du front apparaît. Une guérison complète est possible en laissant les cheveux tranquilles.
Des solutions existent … découvrez-les ! https://www.pierre-fabre-dermatologie.ch/fr
