L’hibernation, le futur de l’homme ?

L’été s’en est allé, les jours raccourcissent et les températures baissent. Bientôt, une centaine d’espèces d’animaux commenceront à hiberner pour se protéger des dangers de l’hiver. Appliquée à l’homme, l’hibernation offrirait de nombreuses perspectives en matière de santé et de voyage spatial.

Par Adeline Beijns

Affronter le manque de nourriture

Qu’il s’agisse de l’ours brun, de la marmotte, du loir, de l’écureuil ou du hérisson, tous ont compris que face à la difficulté de migrer vers des cieux plus cléments et plus chauds où une nourriture abondante leur serait accessible, ne pas s’adapter et vouloir continuer à vivre «comme si de rien n’était», les mettrait en péril.

Tired Polar Bear GIF by BBC Earth
Source : Giphy

Différentes sortes d’hibernation

En fonction de l’accès ou non à de la nourriture, la taille du corps et la période de reproduction génétiquement programmée, trois sortes d’inactivités hivernales sont possibles, à savoir l’hibernation temporaire, l’hibernation dite classique et la grande hibernation.

L’hibernation temporaire est réservée aux grands ongulés herbivores tels que le cerf, le chevreuil, le chamois et le bouquetin. Ne disposant pas de réserves de graisses suffisantes sous leur manteau isolant, ces animaux ne peuvent se permettre de rester inactifs que pendant quelques heures au cours desquelles la température de leur corps tombe aux alentours de 15 degrés.

Source : Giphy

Au cours de l’hibernation « classique», les animaux s’isolent dans un repaire isolé, restent réactifs au danger et peuvent interrompre leur repos pour rechercher de la nourriture. La température du corps de ces animaux, au pelage chaud et aux réserves de graisses abondantes, ne baisse que très légèrement. Il s’agit de l’ours, du blaireau et de l’écureuil.

Enfin, au cours de la grande hibernation, les animaux tels que la marmotte, le loir, le hamster, la chauve-souris ou encore le hérisson, passent plusieurs longs mois à dormir. La température de leur corps tombe entre 3 et 5 degrés, leur cœur ralentit et ils ne montrent aucune réactivité.

Si l’hibernation concerne les mammifères qui peuvent réguler leur température, la brumation s’applique aux animaux à sang froid comme les reptiles et les amphibiens qui entrent dans un état de «sommeil profond» où ils subissent le même processus d’inactivité et de baisse de la température corporelle, du rythme cardiaque, du taux métabolique et du taux respiratoire. Les reptiles entrent généralement en brumation à la fin de l’automne et en ressortent après une période pouvant durer huit mois selon la santé, l’âge et la taille du reptile. Ils peuvent toutefois se réveiller pour boire de l’eau, puis se rendormir.

Le top 5 des animaux qui hibernent

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Solitude et cancer, briser la spirale infernale

Affronter un cancer est une expérience brutale, nous le savons tous. Hormis la lourdeur des traitements et l’incertitude quant à leur issue, nombreuses sont les personnes à confesser que le plus dur à vivre est la solitude voire le sentiment d’incompréhension que l’on peut ressentir au cours de cette épreuve. Les choses changent, fort heureusement.

Loading

Lire la suite »

L’allaitement, cette arme anti-cancer

L’allaitement maternel présente des avantages pour la santé du bébé et de la mère. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’allaitement maternel est l’un des moyens les plus efficaces de garantir la santé et la survie des jeunes enfants. Les femmes qui allaitent ont également un risque réduit de cancer du sein et des ovaires. 

Loading

Lire la suite »

Échapper à la chimiothérapie ?

En Suisse, ce sont plus de 6’000 femmes qui découvrent chaque année qu’elles sont atteintes d’un cancer du sein. De nos jours, les patientes peuvent bénéficier d’un suivi optimal, grâce à l’expansion des centres du sein certifiés et dans certains cas, éviter une chimiothérapie, grâce au test génomique.

Lire la suite »

Le cancer du sein triple négatif, agressif et plutôt rare

Forme particulièrement agressive de la maladie, le cancer du sein triple négatif ne représente qu’environ 15% des cas. La difficulté de son traitement est liée au fait que ce type de cancer ne présente aucun marqueur, à la surface des cellules cancéreuses, susceptible de répondre à une thérapie ciblée existante.

Loading

Lire la suite »