La peau sèche, d’apparence fine et au grain serré, traduit un manque de sébum. Sensible et facilement irritée, elle nécessite un soin particulier pour la nourrir et la protéger.
Par Adeline Beijns
Une question de gras …
…et d’évaporation ! Tels sont les deux facteurs qui déterminent principalement la qualité de notre peau. En général, l’évaporation de l’humidité à travers la peau est régulée avec précision. Mais lorsque la quantité de lipides dans la peau est réduite, le film hydrolipidique supposé la protéger, devient trop perméable et notre épiderme se dessèche. La peau devient rouge, sensible voire squameuse et de petites fissures peuvent apparaître.
Mais de génétique aussi
Le taux d’humidité de la peau est également en partie déterminé par des facteurs héréditaires. Certaines personnes héritent d’une prédisposition à la peau sèche. Les personnes à la peau claire semblent y être plus sensibles que les personnes à la peau foncée. Les maladies telles que la dermatite atopique, le psoriasis, le diabète et l’ichtyose, sont souvent héréditaires et s’accompagnent aussi d’une sécheresse de la peau.
Les influences hormonales
Les changements hormonaux, tels que ceux observés lors de la grossesse ou de la ménopause, peuvent provoquer une peau sèche.
Le vieillissement
La sécrétion de sébum diminuant avec l’âge, la peau sèche est également une affection dont souffrent souvent les personnes âgées, en particulier au niveau des jambes et des avant-bras.
Le savon, ennemi n°1
Si vous vous lavez régulièrement avec du savon, votre peau peut en souffrir en étant littéralement «dégraissée». Mise à nu, l’évaporation de l’humidité de la peau est favorisée et la peau tiraille voire démange. Les personnes qui se lavent fréquemment les mains telles que les infirmières, les médecins et les nettoyeurs, courent donc un risque accru de déshydratation de la peau.
Pourquoi plus sèche en hiver ?
En été, c’est devenu une évidence pour tous, nous devons protéger notre peau contre une exposition excessive aux rayons UV. Mais ce que l’on sait moins, c’est que le froid peut aussi grandement affecter notre épiderme. Vent, froid et chocs thermiques sont notre lot quotidien de décembre à mars et peuvent causer de gros dégâts.
Quand il fait froid, on grelotte et on a la chair de poule. Ce mécanisme bien connu est un réflexe pilo-moteur entraînant la contraction des muscles érecteurs reliant les poils à la peau, ce qui a pour effet de dresser les poils à la surface du corps et de créer ainsi une fine couche d’air isolante. Chez les animaux à fourrure, cette couche d’air isolante est encore plus grande ce qui permet de les protéger contre les températures les plus extrêmes.
Un autre mécanisme de défense plus efficace contre le froid est le pâlissement par lequel notre corps devient tout blanc. Le sang est alors dévié plus profondément dans l’organisme par les petits vaisseaux sanguins qui se trouvent sous la peau. De cette façon, le sang ne perd pas trop de chaleur et les organes internes restent à une température normale même si cela se fait au détriment de nos extrémités, comme les doigts, les orteils, le nez et les oreilles.
Les soins spécifiques
Une peau sèche a besoin d’une attention particulière dédiée à renforcer sa barrière naturelle car l’absence de traitement peut aggraver la sécheresse. Si elle n’est pas traitée, la sécheresse peut s’installer durablement. C’est pourquoi l’application d’un soin hydratant spécialement conçu pour ce problème aide à en réduire les symptômes, assure une protection contre les agents extérieurs agressifs et favorise la régénération de la peau.
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