Pourquoi tombons-nous malades en vacances ?

Vous avez décompté les jours, les heures et les minutes. Enfin, vous êtes en congé ! Alors que cette douce période s’annonçait sous les meilleurs auspices, vous êtes malade. Pourquoi sommes-nous si nombreux à être souffrant en vacances alors que nous étions rayonnants au bureau ? Explications.

Par Adeline Beijns

(Trop) détendus

Une première cause pourrait être un déséquilibre des hormones dites « de stress » qui nous aident à faire face aux échéances de travail et à la logistique familiale quotidienne. En particulier, l’adrénaline nous aide à faire face au stress mais stimule aussi le système immunitaire pour nous aider à combattre les infections et à nous maintenir en bonne santé.

Cependant, tandis que l’adrénaline est produite, l’hormone cortisol l’est également. Ceci est problématique car le cortisol peut entraver la fonction immunitaire. Lorsque la pression diminue, la production d’adrénaline s’arrête ce qui peut entraîner un surplus temporaire de cortisol qui nous rend plus vulnérables aux maladies.

Plus la transition du stress à la relaxation est rapide, plus le déséquilibre hormonal est important. Les recherches ne sont toutefois pas encore assez nombreuses pour confirmer si cette hypothèse est vraie.

Déjà malades

Une deuxième explication pourrait être que les vacanciers sont malades depuis le début mais étaient tellement occupés et déterminés à lutter jusqu’à l’arrivée de leurs congés qu’ils n’ont pas remarqués qu’ils étaient souffrants.

Les joies des voyages

Une toute autre possibilité est que ce n’est pas le stress du travail qui nous rend malade, mais les vacances elles-mêmes. Voyager est toujours fatigant, surtout en avion, et plus le vol est long, plus vous avez de chances d’attraper un virus.

Mauvaises habitudes

Nous sommes nombreux à nous laisser aller lorsque nous sommes loin de la maison. Alcool, apéritifs, glaces et autres gourmandises sont susceptibles d’augmenter le risque d’infection en diminuant les quantités journalières de vitamines et de sels minéraux. Le manque de vitamines A et C est particulièrement dérangeant car elles aident à soutenir le système immunitaire et peuvent être importantes pour éloigner les rhumes et la grippe.

Le stress des vacances

En théorie, les vacances sont un pur moment de détente. En pratique, vous devez occuper vos enfants pendant des semaines ou vous réveiller tous les jours à des heures précises pour visiter l’une ou l’autre attraction. Ce stress peut vous rendre plus fragile et causer une baisse de forme.

Avec ces quelques explications en tête et mieux informés, vous devriez être mieux armés pour profiter pleinement de vos prochaines vacances !

Vous avez aimé cet article ? Ne manquez pas:

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Médecine nucléaire : l’espoir par les rayons

Movember est bien plus qu’un symbole : chaque année, ce mois de sensibilisation permet de rappeler l’importance du dépistage et de libérer la parole autour des cancers masculins. Il est essentiel de mettre en lumière les avancées médicales qui transforment le quotidien des patients. Parmi elles, la médecine nucléaire émerge comme un pilier innovant, alliant diagnostic précis et traitements ciblés pour lutter contre cette maladie souvent silencieuse. Pour explorer ce domaine fascinant, nous avons eu le privilège d’interviewer la Prof. Valentina Garibotto, MD, Cheffe de service de Médecine Nucléaire et Imagerie Moléculaire aux HUG, ainsi que le Dr. Nicola Bianchetto Wolf, Chef de clinique du même service.

Loading

Lire la suite »

Briser le silence sur le cancer de la prostate

En ce mois de novembre, dédié à la sensibilisation aux cancers masculins sous le nom de Movember, il est crucial de mettre en lumière le cancer de la prostate, qui reste le plus fréquent chez les hommes en Suisse avec plus de 6’000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année¹. Cette maladie, souvent asymptomatique à ses débuts, peut être détectée précocement grâce au dépistage, améliorant ainsi les chances de guérison. Pour mieux comprendre les enjeux et les soutiens disponibles, nous avons interviewé Yves Menoud, président de l’Association Prosca. Âgé de 59 ans, Yves a été diagnostiqué à 46 ans et est aujourd’hui sous surveillance active. À travers son expérience personnelle et son engagement associatif, il nous éclaire sur la mission de Prosca et l’importance de briser les tabous entourant cette pathologie.

Loading

Lire la suite »

Quand le rythme ne convient plus

Julie Cartwright, 43 ans, a toujours été une personne pleine d’énergie. Pendant dix ans, elle a pratiqué les
arts martiaux, avant de se spécialiser dans l’acrobatie aérienne. En parallèle, elle a terminé un master, travaillé comme assistante de recherche et fondé, avec une amie, son propre studio d’acrobatie aérienne. Tout était en mouvement, elle fonctionnait à plein régime – physiquement, professionnellement et mentalement.

Loading

Lire la suite »

L’évolution des idéaux féminins… au fil du temps

L’idéal féminin n’a cessé de changer au gré des tendances, des contextes culturels, et des icônes de chaque époque. Ces standards ont eu un impact significatif sur la manière dont les femmes perçoivent leur corps. Voici un voyage dans le temps à travers les figures emblématiques qui ont marqué ces évolutions.

Loading

Lire la suite »

Cheveux clairsemés ? Et si c’était génétique ?

Qui n’a jamais ressenti un pincement au cœur en remarquant une touffe de cheveux restée sur la brosse ? Si perdre des cheveux peut sembler banal, il est important de comprendre que toutes les chutes capillaires ne sont pas identiques. Alors que la chute de cheveux saisonnière, très courante, est généralement temporaire et modérée, l’alopécie androgénétique, elle, peut s’installer durablement et mérite une attention particulière.

Loading

Lire la suite »

De la perte à la repousse

La perte soudaine de cheveux peut sembler anodine au départ, jusqu’à ce qu’elle devienne préoccupante et affecte profondément l’estime de soi. Angèle, 36 ans, responsable des ressources humaines, dynamique et sportive, ne s’attendait absolument pas à être confrontée à cette situation.

Loading

Lire la suite »