Une glycémie sous contrôle, pour éviter le coma

Le coma diabétique est une complication grave, potentiellement mortelle, associée au diabète. Bien que la plupart des cas de coma diabétique surviennent chez les diabétiques de type 1, les personnes atteintes d’autres types de diabète sont également à risque. Les lecteurs de glycémie sont une aide précieuse pour les prévenir.  

Par Adeline Beijns

De quoi s’agit-il ?

Le coma diabétique est une urgence potentiellement mortelle qui peut survenir si vous souffrez de diabète. Dans un tel coma, vous avez besoin d’une assistance médicale immédiate car vous êtes inconscient et ne pouvez plus réagir. S’il n’est pas pris en charge , un coma diabétique peut entraîner des lésions cérébrales graves voire la mort. Il peut être dû soit à une glycémie trop élevée (hyperglycémie), soit à une glycémie trop faible (hypoglycémie).

Trop peu ou trop de sucres

L’hypoglycémie sévère peut entraîner une perte de conscience et conduire au coma si elle n’est pas traitée. Bien que dans la plupart des cas, le corps rétablira le taux de glycémie à la normale en libérant du glucagon pour augmenter le taux de sucre dans le sang, il convient de ne pas jouer avec le feu et de tout faire pour éviter une glycémie trop faible. Ainsi, celle dernière est plus susceptible de se produire à la suite d’une surdose d’insuline, d’une consommation d’alcool, d’un manque d’apport en sucres ou d’un exercice physique trop important qui a épuisé les réserves de glycogène de l’organisme.

Les signes d’hypoglycémie se manifestent lorsqu’une personne est tremblante et prise de vertiges, en sueur et fatiguée et souffre d’un mal de tête. Le fait de manger ou de boire une source de glucose ramènera le taux de glycémie dans la fourchette des valeurs recommandées, et la personne se sentira mieux presque immédiatement. Quant à l’hyperglycémie, elle s’exprime par différents symptômes tels que la fatigue, des douleurs abdominales, un essoufflement, une augmentation de la miction, une soif accrue et un rythme cardiaque rapide. En traitement, vous recevrez par voie intraveineuse non seulement de l’insuline mais aussi des suppléments de phosphate, de sodium et de potassium.

Comment le prévenir ?

Bien que l’idée d’un coma diabétique puisse être effrayante, des mesures simples peuvent être prises pour l’éviter. Parmi celles-ci, deux des plus importantes sont de voir régulièrement un endocrinologue et de suivre de près le taux de glucose sanguin.

Le glucomètre, un ange gardien

Chaque patient étant unique et ayant des besoins spécifiques, il convient de trouver le système de mesure de la glycémie approprié. Parmi les solutions, on compte aujourd’hui de nombreux glucomètres appelés lecteurs de glycémie qui permettent de vérifier la glycémie, n’importe où et n’importe quand, de manière simple et efficace. Deux principales manières de mesurer le taux de sucre dans le sang sont possibles: les lecteurs à bandelettes réactives et les dispositifs à électrode pouvant calculer la glycémie en continu. Pour le premier type de lecteur, c’est le sang déposé sur une bandelette qui déclenche une réaction chimique proportionnelle à la quantité de sucre dans le sang.

Dans le cas des dispositifs à électrode, le glucomètre mesure le sucre dans le sang grâce à l’électrode qui génère des micro-courants interprétés par le lecteur. Chaque lecteur ayant ses avantages et ses inconvénients, votre médecin est la meilleure personne pour vous recommander le dispositif qui vous est le plus adapté. N’hésitez donc pas à en discuter avec lui.

Des solutions existent, c’est ici :

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

« Je ne finirai pas en chaise roulante ! »

La polyarthrite rhumatoïde est une affection rhumatismale inflammatoire chronique qui engendre une inflammation des articulations. Roland B., 74 ans, en souffre depuis plus de 35 ans. Malgré la maladie et les aléas de la vie, il est un exemple d’optimisme et de joie de vivre.

Loading

Lire la suite »

L’arthrose ne m’aura pas !

Marathonienne lorsqu’elle était jeune, Fabienne (58 ans), a commencé à souffrir d’arthrose au genou il y a deux ans. Forte tête, elle a décidé que cette maladie ne changera pas sa manière de vivre.

Loading

Lire la suite »