Partie 1 : La vie face à l’inattendu : le parcours d’Eric contre la LLC

Cliquez sur la photo pour retrouver la vidéo de son témoignage


Au cœur des enjeux médicaux, il est des histoires qui résonnent plus fort, éclairant la dimension humaine derrière les diagnostics. Cet article retrace le combat singulier d’Eric, un genevois de 69 ans, contre la leucémie lymphoïde chronique (LLC). À travers son témoignage, nous explorons non seulement les défis médicaux mais aussi l’impact émotionnel de cette maladie sur sa vie et celle de ses proches, offrant ainsi une perspective humaine sur un sujet complexe.

Par Adeline Beijns

Un changement de cap inattendu

Eric, un homme de 69 ans, marié, père de deux enfants et grand-père de trois petits-enfants, vit une retraite paisible dans le centre de Genève. Après avoir consacré 30 ans de sa vie au service postal avant d’embrasser la fonction de secrétaire régional d’un syndicat, il goûte enfin au repos bien mérité depuis 2018. Ce bon vivant à la sympathie communicative est habitué aux rires en famille et aux escapades dans les rues pittoresques de Genève. Il ne s’attendait pas à ce que son parcours prenne une tournure aussi abrupte.

En 2019, suite à une pneumonie sévère qui l’a conduit à une longue hospitalisation dont 12 jours passés aux soins intensifs, une ombre vient assombrir cette tranquillité. Les analyses sanguines révèlent des anomalies préoccupantes. Son médecin généraliste, sans mâcher ses mots, lui annonce un diagnostic qui résonne comme un glas: une leucémie lymphoïde chronique. Ce verdict tombe sur Eric et sa famille comme un coup de massue, laissant un voile d’incertitude et d’angoisse sur leur avenir. Jusqu’à ce moment, ni Eric ni ses proches n’avaient jamais entendu parler de cette maladie, se retrouvant face à un ennemi inconnu et d’autant plus redoutable.

Face à l’incertitude

Ce qui frappe Eric au plus profond, c’est l’inconnu. L’incertitude d’une maladie dont il ignore tout le terrifie. La réaction brutale de son médecin généraliste laisse Eric, sa femme, et ses enfants dans un état de choc et de détresse profonde. Confronté à cette réalité, il doit désormais composer avec ce nouveau compagnon de vie involontaire. Suivant les conseils de son médecin, Eric prend rendez-vous avec une hématologue pour des analyses plus poussées. La spécialiste confirme le diagnostic initial. Toutefois, elle lui apporte une lueur d’espoir: la maladie, bien que sérieuse, n’est pas de nature agressive à son stade actuel. Eric apprend qu’il n’aura pas besoin de traitement immédiat mais sera sous surveillance médicale rapprochée (c’est ce qu’on appelle la stratégie Watch & Wait).

Une surveillance continue, sans traitement

L’annonce que la maladie ne nécessite pas de traitement immédiat apporte un soulagement mitigé à Eric et sa famille. D’un côté, ils sont reconnaissants que la situation ne requiert pas d’interventions médicales lourdes. De l’autre, l’absence de traitement rend leur espoir précaire, tenu en suspens par les visites régulières et les analyses, rappel constant de la présence insidieuse de la maladie.

Vers un avenir incertain mais rempli d’espoir

Elle continue d’être écrite au jour le jour, mêlant résilience et espoir. Pour connaître la suite du traitement d’Eric et comment il compose avec sa nouvelle réalité, rendez-vous dans notre prochaine édition du mois de juin. À travers son parcours, Eric devient une source d’inspiration pour ceux qui, dans l’ombre, luttent également contre cette maladie silencieuse mais déterminés à chérir chaque moment de la vie.

Malgré l’épreuve, Eric s’accroche à la vie avec plus de ferveur. Il redécouvre les petites joies quotidiennes, conscient de la valeur de chaque instant passé avec ses proches. Cette épreuve renforce les liens familiaux, tissant autour de lui un réseau de soutien indéfectible. L’histoire d’Eric avec la leucémie lymphoïde chronique est loin d’être terminée.

Cet article a été réalisé avec l’aimable soutien de Janssen-Cilag AG – CP-443691 03/2024
L’indépendance de l’opinion du patient a été entièrement respectée

Retrouvez le témoignage d’Eric en vidéo :


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