Le diabète de type 1 au-delà de la cinquantaine

Le combat d’Hélène contre la polyarthrite rhumatoïde

Diagnostiquée diabétique de type 1 à l’âge de 50 ans, Evelyn a été confrontée à une réalité à laquelle elle ne s’attendait pas et qui a profondément changé sa vie. Son histoire est celle du courage et de la persévérance, et illustre l’importance du soutien familial et médical et de la technologie innovante pour faire face aux tournants inattendus de la vie. Grâce à un capteur de glycémie de pointe, Evelyn a retrouvé son autonomie et son bien-être. Notre interview se penche sur son histoire et révèle comment elle a transformé un diagnostic difficile en une expérience de vie.  

Par Adeline Beijns

Quand et comment avez-vous appris que vous souffriez de diabète ?

J’ai réalisé pour la première fois que quelque chose n’allait pas lorsque je n’arrivais pas à me débarrasser de ce sentiment constant d’épuisement et d’une soif inextinguible. Ces symptômes étaient si persistants que j’ai décidé de consulter mon médecin généraliste. On m’a d’abord diagnostiqué un diabète de type 2, ce qui a été un véritable choc. Cependant, après quelques semaines de traitement sans amélioration, j’ai compris que quelque chose n’allait pas.

C’est alors que j’ai consulté une endocrinologue. Après un examen approfondi et des tests, on m’a diagnostiqué un diabète auto-immun latent chez l’adulte (LADA). Ce fut un tournant, car j’ai compris que ma maladie était en fait une forme adulte du diabète de type 1, et cela a complètement changé mon approche de la gestion de ma santé.

Quelle a été votre réaction au diagnostic ?

La révélation que j’étais atteinte d’un diabète de type 1, et non de type 2, a été un véritable choc pour moi. Le fait d’apprendre qu’il s’agissait d’une maladie auto-immune a rendu la situation encore plus confuse. J’avais toujours associé le diabète de type 1 à une maladie congénitale ou précoce, et non à une maladie qui apparaît à la cinquantaine.

Récupéré sur : giphy.com

Ce qui m’a encore plus surprise, c’est qu’il n’y a pas d’antécédents de cette maladie dans ma famille. J’avais l’impression d’être en terrain inconnu, tant sur le plan personnel que familial. Ce rebondissement inattendu dans ma vie m’a d’abord laissé un sentiment d’isolement et d’accablement, et j’ai eu du mal à accepter la réalité de la gestion d’une maladie chronique qui semblait sortir de nulle part.

Quelles ont été vos craintes ?

Lorsque j’ai appris que j’étais diabétique, j’ai tout de suite eu peur des complications potentielles dont j’avais entendu parler : perte de la vue, lésions rénales et amputations potentielles des membres inférieurs. Cependant, mon endocrinologue a joué un rôle crucial dans l’apaisement de ces craintes. Elle
m’a assuré qu’une gestion attentive de la glycémie permettait de réduire considérablement le risque de ces complications. Cela m’a permis de passer de la peur à une gestion proactive de ma maladie, en soulignant l’importance de maintenir une bonne glycémie pour protéger ma santé.

Qu’avez-vous changé dans votre quotidien afin de mieux gérer la maladie ?

Pour mieux vivre avec le diabète, j’ai dû apporter quelques changements organisationnels et logistiques à ma routine quotidienne. Le changement le plus important consiste à m’assurer que j’ai toujours mon insuline et une petite quantité de nourriture avec moi, où que j’aille. C’est essentiel pour gérer ma glycémie, en particulier pour prévenir ou traiter l’hypoglycémie, qui peut être imprévisible. Je suis devenue très prudente dans la planification de mes sorties, qu’il s’agisse d’un court trajet pour aller faire les courses ou d’un voyage plus long.

Récupéré sur : giphy.com

Y a-t-il eu une évolution technologique au niveau du capteur ?

J’ai récemment adopté la dernière version de mon capteur de glycémie. Le dernier modèle offre des fonctions améliorées qui ont considérablement facilité la gestion de mon diabète. Il est plus petit, plus léger, plus précis et plus facile à utiliser. Il fournit des données en temps réel pour m’aider à prendre des décisions en connaissance de cause concernant ma nourriture et mes doses d’insuline.

La technologie avancée du capteur me permet également de mieux suivre les tendances de ma glycémie, ce qui est inestimable pour moi et mon médecin qui peut avoir un compte rendu de l’évolution de ma glycémie depuis mon dernier contrôle. Cette mise à niveau a fait une différence notable dans l’efficacité avec laquelle je peux surveiller et gérer ma maladie au quotidien.

Qu’aimeriez-vous partager de plus ?

Les groupes de patients et les associations sont une aide remarquable et j’encourage toutes les personnes concernées à les rejoindre car ils apportent un véritable soutien dans la gestion de la maladie.

abbott_FreeStyle_Libre_3

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Les probiotiques et le corps

Les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui, une fois ingérés en quantité suffisante, peuvent avoir des effets bénéfiques sur notre santé. Mais que deviennent-ils une fois avalés ? Suivez leur parcours à travers l’organisme, et découvrez comment ils interagissent avec notre corps pour soutenir notre bien-être.

Loading

Lire la suite »

Les probiotiques : effets de mode ou véritables partenaires santé ?

Dans un monde où l’intestin est de plus en plus considéré comme notre « deuxième cerveau », les probiotiques occupent une place centrale dans les discussions autour de la santé. Mais que se cache-t-il réellement derrière ce terme scientifique devenu tendance ? Nous avons interrogé la Dre. Nathalie Jacquelin-Ravel, spécialiste en Nutrition Clinique et Métabolique, afin de décrypter le rôle de ces « bonnes bactéries » et d’explorer leurs bénéfices réels pour notre organisme.

Loading

Lire la suite »

Les aliments fermentés – Bien plus que du (simple) goût !

Cela vous dit quelque chose ? Les aliments fermentés sont en vogue. Pourtant, la fermentation n’est pas une nouvelle tendance, mais une méthode millénaire de conservation et de développement des saveurs, bien avant l’invention du réfrigérateur. Aujourd’hui, nous savons qu’elle ne sert pas seulement à prolonger la durée de vie des aliments. Elle produit des micro-organismes vivants qui génèrent à leur tour une multitude de composés bioactifs pouvant contribuer à notre bien-être.

Loading

Lire la suite »

Quand le ventre influence la tête : migraine et intestin

La migraine est bien plus qu’un simple mal de tête – elle affecte souvent tout le corps. Chez de nombreuses personnes concernées, le système digestif semble jouer un rôle clé. Nausées, vomissements ou douleurs abdominales sont des symptômes fréquents. De nouvelles découvertes suggèrent que l’intestin pourrait avoir une influence bien plus importante sur la migraine qu’on ne le pensait jusqu’à présent. Découvrez ce que cela signifie, et comment tirer parti positivement de ce lien.

Loading

Lire la suite »

« Sein Brisé » : restaurer le corps et l’âme des femmes

La chirurgie mammaire, qu’elle soit reconstructrice ou esthétique, est bien plus qu’une intervention technique : elle touche l’intime, l’identité et la confiance en soi. Pour les femmes confrontées aux séquelles d’une opération ratée, qu’il s’agisse d’une reconstruction après un cancer ou d’une chirurgie esthétique, le chemin vers la guérison est souvent semé d’embûches. À la Clinique de Montchoisi, le Prof. Phillip Blondeel, spécialiste en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, a lancé l’initiative « Sein Brisé », un projet ambitieux dédié à ces patientes en quête de réparation physique et émotionnelle. Dans cette interview, il nous dévoile les contours de cette démarche, les besoins uniques de ces femmes et l’importance d’une prise en charge globale pour leur offrir une véritable seconde chance.

Loading

Lire la suite »