Glycémie ; ce que j’ai constaté me fit très peur…

Cancer

Afin d’établir une éventuelle corrélation entre sa consommation de sucre et la nature de ses rêves, un rêveur lucide s’est équipé, pendant deux mois, d’un capteur de glucose. A certains égards, le constat s’avère inquiétant.

Témoignage et rédaction par Emmanuel Viaccoz

Alimentation et rêves

Depuis plus de sept ans, je me réveille naturellement chaque nuit vers 3h30 et me recouche quarante-cinq minutes plus tard. Il s’agit d’une méthode qui permet d’incuber un rêve lucide ; soit une expérience onirique pendant laquelle on est conscient d’être en train de rêver. Pendant cette période de réveil nocturne, je lis et je prends une petite collation sucrée accompagnée d’un psychostimulant sous forme de chocolat noir à 85% de cacao, ou encore, une infusion de Menthe, de Ginko, de Rhodiola ou de Damiana.

Au fil du temps, j’ai en effet pu établir la possibilité d’un lien entre la nature de mes rêves et certains aliments consommés, notamment les glucides. Je décide alors de m’équiper d’un capteur de glucose électronique intradermique avant de partager, preuve à l’appui, cette trouvaille sur ma chaîne YouTube.

Yoyo glycémique

Une fois le capteur installé, je m’amuse à vérifier régulièrement les niveaux de glucose dans mon organisme. Cependant, l’amusement cède rapidement sa place à l’inquiétude. Je constate en effet que je suis quasiment au seuil d’un prédiabète, et ça n’est certainement pas mes petites collations nocturnes qui en sont la cause. De toute évidence, selon les tracés, cette problématique est due à mon alimentation diurne.

Récupéré sur : giphy.com

Après chaque repas, l’appareil m’indique en effet des pics de glycémie qui dépassent largement les normes, et aussi, quelques heures plus tard, des épisodes en deçà de la limite inférieure quand ça n’est pas des taux qui restent encore relativement élevés. J’établis immédiatement le lien avec mes coups de fatigue postprandiale, tout comme avec mes fringales intempestives qui me poussent à manger un donut ou une barre chocolatée deux heures après les repas.

Eurêka !

Pour ce qui est de mes rêves, une hausse de la glycémie vers 4h du matin en affecte bel et bien la nature, notamment si les aliments sucrés sont associés à un psychostimulant. Je constate que plus la courbe de glucose est élevée, plus je fais des cauchemars, des rêves vivides, des paralysies du sommeil, ou encore, des OBE (sensation de sortie de corps) ; le graal pour déclencher un rêve lucide. J’ai notifié vingt-deux événements de la sorte sur trente jours de tests. En ce qui me concerne, la méthode s’avère donc efficace, en complément d’autres techniques.

Faux-ami

Cependant, je ne dois pas oublier que le capteur de glucose a mis en évidence qu’en journée mon alimentation est bien trop riche en sucre… comme celle du commun des mortels. Je comprends alors pourquoi le monde est en proie à une épidémie de diabète sans précédent. Nous mangeons beaucoup trop de sucre, sans même nous en rendre compte ; il agit comme un tueur silencieux.

Récupéré sur : giphy.com

Passage en low carb

Fort de ce constat, je décide de passer à une alimentation pauvre en glucides, et à index glycémique bas. Cela signifie, entre autres, le bannissement des petits-déjeuners à base de céréales, de yaourts sucrés, de pain blanc, de confiture, de brioche, etc. Ils sont en effet à l’origine de perturbations glycémiques vertigineuses. Dans le même temps, je teste, avec satisfaction, le jeûne intermittent de type 8/16.

Bilan après un mois et demi

La transition en low carb aura finalement été plus facile que je ne l’aurais pensé. Par ailleurs, les bénéfices de cette alimentation pauvre en sucre compensent largement ce petit sacrifice.

J’ai l’impression d’avoir rajeuni de 10 ans, je n’ai plus de migraines, plus de coups de fatigue après les repas, je pratique du sport avec beaucoup plus d’énergie qu’auparavant, mes articulations fonctionnent à nouveau très bien, mes inflammations chroniques semblent s’être estompées, ma pression artérielle s’est normalisée et, cerise sur le gâteau, ma vue s’est améliorée.

Bref… un vrai miracle. Je ne peux que remercier ce petit capteur de glucose providentiel de m’avoir ouvert les yeux sur les dangers du sucre.

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Malnutrition chez les seniors : quand la fragilité ouvre la porte aux escarres

Depuis quelques années, la question de la malnutrition chez les aînés suscite de plus en plus d’inquiétudes dans le milieu médical. C’est un phénomène discret, souvent sous-estimé, qui fragilise l’organisme et augmente les risques de complications, notamment l’apparition d’escarres (ou plaies de pression). Lorsqu’une personne âgée se trouve en situation de dénutrition, son corps puise dans ses réserves pour fonctionner, ce qui peut ralentir la cicatrisation et aggraver les lésions cutanées. Comment repérer ce problème ? Pourquoi est-il si fréquent chez nos aînés ? Et surtout, quelles solutions existent pour prévenir ces plaies douloureuses et potentiellement graves ?

Loading

Lire la suite »

L’horloge du vieillissement peut-elle vraiment tourner à l’envers ?

Comme promis, je vous embarque dans un voyage vers le rajeunissement ! Peu importe votre âge, que pouvez-vous faire pour donner un véritable coup de fouet à vos cellules ? Comment optimiser votre mode de vie, votre alimentation, votre activité physique, votre sommeil et votre prise de compléments alimentaires pour maximiser l’efficacité de votre mécanisme de réparation cellulaire ? L’objectif : rester jeune… voire même rajeunir ! Certains seront sceptiques. Rajeunir ? Une illusion ! Mais a-t-on déjà prouvé scientifiquement et de manière irréfutable qu’il est possible d’inverser le vieillissement ?

Loading

Lire la suite »

Jeune pour toujours ? Optimisez vos chances

L’espérance de vie moyenne en Europe est actuellement d’environ 84 ans pour les femmes et 79 ans pour les hommes. À mesure que l’on s’approche de ces âges, beaucoup commencent à réfléchir à leur propre vieillissement et cherchent activement à ralentir ce processus. Il semble en effet possible de dissocier, dans
une certaine mesure, notre âge biologique de notre âge chronologique.

Loading

Lire la suite »

Arthrose ou coiffe des rotateurs : quand la prothèse d’épaule change la vie

Douleurs persistantes, mobilité fortement diminuée : l’arthrose avancée de l’épaule ou la rupture irréparable de la coiffe des rotateurs sont deux affections qui impactent lourdement la vie quotidienne. Lorsque les traitements conservateurs atteignent leurs limites, la pose d’une prothèse d’épaule peut être envisagée. Mais quels sont les critères pour recommander cette intervention ? Quelles différences existent selon qu’il s’agisse d’arthrose ou d’une rupture de la coiffe ? Pour clarifier ces deux problématiques, nous avons rencontré le Dr. Paolo Fornaciari, médecin indépendant et spécialiste en Chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur, Chirurgie de l’épaule et du coude et Médecine du sport.

Loading

Lire la suite »

Face à la ménopause : écouter son corps, faire ses choix

La ménopause est un sujet qui suscite encore bien des interrogations, alors même qu’elle touche un grand nombre de femmes à un moment clé de leur vie. Chacune traverse cette étape différemment, avec un ressenti et des besoins qui lui sont propres. L’important est de trouver la prise en charge la mieux adaptée à son organisme, à son rythme et à ses envies. Sophie, 58 ans, agent de sécurité et mère de deux enfants, a accepté de partager son expérience sans tabous.

Loading

Lire la suite »