Pertes de mémoire : quand faut-il s’inquiéter ?

Perte de mémoire

Par Adeline Beijns

Processus normal de vieillissement

Avec l’âge, nos capacités cognitives diminuent naturellement, ce qui peut entraîner des pertes de mémoire occasionnelles. Le volume du cerveau diminue et la production de certains neurotransmetteurs, comme la dopamine et la sérotonine, baisse également. Ce type de perte de mémoire n’est généralement pas préoccupant.

Soucis et anxiété

Le stress et l’anxiété peuvent provoquer des pertes de mémoire temporaires ou aggraver des problèmes de mémoire existants. Dans ce cas, la mémoire s’améliore généralement une fois que le facteur de stress est résolu ou géré.

Dette de sommeil

Le manque de sommeil peut altérer de manière significative la mémoire et les fonctions cognitives. Un manque de sommeil chronique peut entraîner des problèmes de mémoire à long terme, car le cerveau a besoin d’un repos suffisant pour consolider les souvenirs.

Stress et sommeil

La gestion du stress par des techniques de relaxation, telles que la méditation, les exercices de respiration profonde ou le yoga, peut contribuer à atténuer l’anxiété et son impact sur la mémoire. Il est essentiel de donner la priorité à une bonne hygiène de sommeil pour préserver les fonctions de la mémoire.

Maladies

La perte de mémoire peut être le symptôme de diverses affections, notamment la maladie d’Alzheimer, la démence, la dépression et les troubles de la thyroïde. Dans ces cas, un diagnostic et des solutions thérapeutiques sont nécessaires.

Solutions naturelles

Plusieurs possibilités s’offrent à celles et ceux qui aimeraient retrouver une mémoire vive. Ainsi, pratiquer une activité physique régulière peut contribuer à améliorer la mémoire et les fonctions cognitives. L’exercice augmente le flux sanguin vers le cerveau, favorise la croissance de nouveaux neurones et améliore les connexions entre les cellules du cerveau.

Stimulation et interactions

Les puzzles, la lecture et l’apprentissage de nouvelles compétences, peut contribuer à maintenir et à améliorer les fonctions cognitives. De plus, des interactions sociales régulières faites de conversations et de la participation à des activités de groupe peuvent contribuer à maintenir l’acuité cérébrale et à réduire le risque de perte de mémoire tout en contribuant au bien-être général.

Quand s’inquiéter ?

Les pertes de mémoire deviennent préoccupantes lorsqu’elles ont un impact significatif sur la vie quotidienne, qu’elles sont persistantes ou qu’elles s’aggravent progressivement. Si vous ou l’un de vos proches souffrez de pertes de mémoire qui affectent les activités quotidiennes ou qui s’accompagnent d’autres symptômes, consultez un médecin pour une prise en charge adaptée.

Schwabe

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Vivre après un cancer du sein : se reconstruire avec soutien

Décelé à temps, le cancer du sein présente de bonnes chances de guérison. Cependant, au terme du traitement médical, la plupart des personnes concernées ont toujours besoin de soutien. En octobre, mois consacré au cancer du sein, La Ligue contre le cancer informe et conseille quant aux séquelles à long terme de la maladie et sensibilise la population.

Loading

Lire la suite »

Les avancées dans la détection et le traitement du cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes, bien que les hommes puissent aussi en être touchés (environ 50 cas par an). Grâce aux avancées en matière de détection et de traitement, les perspectives de guérison et de prise en charge se sont considérablement améliorées. Dans cet entretien, la Dre. Marie-Laure Amram, spécialiste en oncologie médicale, nous éclaire sur les facteurs de risque, les méthodes de dépistage et les progrès réalisés dans la lutte contre le cancer du sein.

Loading

Lire la suite »

Nutrition et cancer : un duo à ne pas sous-estimer

A l’heure où le cancer reste une menace majeure pour la santé publique, l’importance d’une nutrition adéquate est souvent sous-estimée. Selon le Dr. Jean-Pierre Spinosa, spécialiste en sénologie et oncologie gynécologique à la Clinique de Montchoisi, qui se passionne pour le médecine nutritionnelle, la nutrition joue un rôle fondamental dans la prévention, le traitement et la prévention des récidives du cancer.

Loading

Lire la suite »

La prévention avant tout contre les cancers du sein et de la prostate

Chaque année, les mois d’octobre et novembre sont respectivement consacrés à la sensibilisation aux cancers du sein et de la prostate. Ces deux maladies représentent une part significative des diagnostics de cancer en Suisse. Alors que la détection précoce joue un rôle crucial dans la réduction de la mortalité, la prévention reste un levier tout aussi important pour lutter contre ces maladies. Cet article propose un tour d’horizon des moyens de prévention et de dépistage de ces cancers, en mettant en lumière les chiffres clés et en soulignant les initiatives visant à encourager des pratiques de vie saines.

Loading

Lire la suite »

Briser les tabous de l’alopécie

L’alopécie, cette maladie caractérisée par une perte de cheveux partielle ou totale, touche de nombreuses personnes à travers le monde. Au-delà de ses aspects physiques, elle peut avoir un impact psychologique profond. Pour mieux comprendre cette condition et ses implications, nous avons interviewé Laure Theytaz, psychologue FSP et elle-même atteinte d’alopécie. Dans cet entretien, elle nous partage son parcours, ses défis, et ses outils pour aider ses patients à surmonter les obstacles liés à cette maladie.

Loading

Lire la suite »