Sportive et active : comment soulager le rhume des foins ?

Rhume des foins

Pour Louise*, 40 ans, les allergies ont toujours fait partie de sa vie. Même enfant, elle se souvient avoir lutté contre des symptômes tels que des éternuements, des démangeaisons et de l’urticaire. Mais en grandissant, ses allergies aux graminées se sont aggravées. Lorsqu’elle atteint la trentaine, elle présente des symptômes plus graves qui affectaient sa vie quotidienne et ses passions.

  

Par Adeline Beijns

Une histoire familiale 

« En plus de mes propres expériences en matière d’allergies, j’ai également un lien personnel avec cette affection. Ma mère est également atteinte de troubles allergiques aux graminées et aux pollens en général.

En grandissant, j’ai vu de mes propres yeux à quel point ses symptômes affectaient sa vie quotidienne » confie Louise, jeune femme énergique âgée de 40 printemps. Son commentaire nous rappelle que les allergies sont une maladie bien réelle et sérieuse qui peut toucher n’importe qui, quel que soit son âge ou son origine.

Une banquière qui éternue

« En tant que banquière, mes allergies avaient un impact important sur mon travail. J’étais enfermée dans un bureau pendant des heures où les climatiseurs n’étaient pas bien entretenus. Cela a considérablement aggravé mes symptômes ». Éternuer et avoir des démangeaisons tout en essayant d’avoir une conversation sérieuse avec un client n’était pas vraiment professionnel. Et oubliez les sorties pour déjeuner avec des collègues – le simple fait de passer devant un jardin pouvait déclencher une réaction » se souvient la jeune femme.

Le sport, sa passion

Mais ses allergies n’ont pas seulement affecté son travail. « J’ai toujours été une personne active. En tant que banquière, je passe la plupart de mes journées assise à un bureau, alors quand j’ai du temps libre, j’aime sortir et faire quelque chose de physique.

Le triathlon est ma passion depuis des années, et j’aime la sensation d’être en plein air et de repousser mes limites » explique Louise un grand sourire aux lèvres. Ses allergies aux graminées telles que le blé, l’orge, le maïs et le seigle ont donc également eu un impact sur son entraînement pour les triathlons. Comme le savent tous ceux qui pratiquent des sports de plein air,

il est essentiel de pouvoir respirer correctement. En raison de son affection, il lui était difficile de s’entraîner en pleine nature sans ressentir des symptômes tels que la toux et avoir une respiration sifflante. « C’était frustrant de voir mes performances diminuer à cause de quelque chose que je ne pouvais pas contrôler ».

Les allergies prennent le dessus

Au début, Louise a essayé de gérer ses symptômes avec des médicaments. « Cela a fonctionné pendant un certain temps, mais au fil des années, les médicaments sont devenus de moins en moins efficaces ».

Son allergie l’empêchait de faire les choses qu’elle aimait. « Je ne pouvais pas m’entraîner à l’extérieur sans avoir des éternuements, des démangeaisons et des difficultés à respirer. Le fait de savoir que sa mère souffre aussi de ces problèmes, lui a permis de se sentir moins seule dans ses combats. « Cela m’a également rendue plus déterminée à trouver une solution qui fonctionne ».

Quelle alternative ?

C’est alors qu’elle entend parler del’immunothérapie. « Je n’en savais pas grand-chose à l’époque, mais j’étais prête à tout essayer pour retrouver ma vie normale. J’ai trouvé un spécialiste qui m’a expliqué les avantages de l’immunothérapie et ce qu’elle impliquait. J’étais plutôt inquiète au début, mais je savais que je devais faire quelque chose si je voulais vivre pleinement ma vie » explique-t-elle clairement.

L’automne dernier, elle se rend donc chez l’allergologue pour commencer un traitement. « Au début, je pensais que je devrais abandonner l’immunothérapie parce que j’ai peur des aguilles. Mais l’allergologue m’a expliqué qu’il existe des alternatives efficaces pour mon allergie, comme les comprimés ou les gouttes. J’ai finalement opté pour les comprimés ». Après quelques mois, ses symptômes ont commencé à s’atténuer, et c’est le soulagement dans tous les domaines de sa vie : « cela a changé la donne pour moi. Le fait de pouvoir m’entraîner à l’extérieur sans me soucier de mes allergies a fait une énorme différence dans mes performances.

J’ai pu améliorer mes temps et me lancer des défis que je ne pouvais pas relever auparavant. Et au travail, j’ai pu me concentrer sur mes clients sans être distraite par les symptômes d’allergie » commente Louise.

Une meilleure qualité de vie

Avec le recul, la jeune banquière n’arrive pas à croire à quel point ses allergies l’ont freinée. Mais grâce à l’immunothérapie, elle est à nouveau capable de vivre pleinement sa vie. Rappelons qu’il est important de trouver un spécialiste qui puisse vous guider tout au long du processus et de s’assurer que vous recevez la solution adapté à vos besoins. « J’espère qu’en partageant mon expérience, d’autres personnes souffrant d’allergies se sentiront encouragées à rechercher la solution qui leur convient le mieux. N’ayez pas peur de vous adresser à un spécialiste et d’explorer vos options – cela pourrait faire toute la différence dans votre qualité de vie » confesse la sportive.

Si vous êtes aux prises avec des allergies aux graminées comme Louise l’était, ne perdez pas espoir. Il existe des solutions qui peuvent vous aider à remettre votre vie sur les bons rails.

Cet article a été réalisé avec l’aimable soutien d’ALK Abelló AG (ALK AG)
L’indépendance de l’opinion de la patiente a été entièrement respectée

Des solutions existent :

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Vivre après un cancer du sein : se reconstruire avec soutien

Décelé à temps, le cancer du sein présente de bonnes chances de guérison. Cependant, au terme du traitement médical, la plupart des personnes concernées ont toujours besoin de soutien. En octobre, mois consacré au cancer du sein, La Ligue contre le cancer informe et conseille quant aux séquelles à long terme de la maladie et sensibilise la population.

Loading

Lire la suite »

Les avancées dans la détection et le traitement du cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes, bien que les hommes puissent aussi en être touchés (environ 50 cas par an). Grâce aux avancées en matière de détection et de traitement, les perspectives de guérison et de prise en charge se sont considérablement améliorées. Dans cet entretien, la Dre. Marie-Laure Amram, spécialiste en oncologie médicale, nous éclaire sur les facteurs de risque, les méthodes de dépistage et les progrès réalisés dans la lutte contre le cancer du sein.

Loading

Lire la suite »

Nutrition et cancer : un duo à ne pas sous-estimer

A l’heure où le cancer reste une menace majeure pour la santé publique, l’importance d’une nutrition adéquate est souvent sous-estimée. Selon le Dr. Jean-Pierre Spinosa, spécialiste en sénologie et oncologie gynécologique à la Clinique de Montchoisi, qui se passionne pour le médecine nutritionnelle, la nutrition joue un rôle fondamental dans la prévention, le traitement et la prévention des récidives du cancer.

Loading

Lire la suite »

La prévention avant tout contre les cancers du sein et de la prostate

Chaque année, les mois d’octobre et novembre sont respectivement consacrés à la sensibilisation aux cancers du sein et de la prostate. Ces deux maladies représentent une part significative des diagnostics de cancer en Suisse. Alors que la détection précoce joue un rôle crucial dans la réduction de la mortalité, la prévention reste un levier tout aussi important pour lutter contre ces maladies. Cet article propose un tour d’horizon des moyens de prévention et de dépistage de ces cancers, en mettant en lumière les chiffres clés et en soulignant les initiatives visant à encourager des pratiques de vie saines.

Loading

Lire la suite »

Briser les tabous de l’alopécie

L’alopécie, cette maladie caractérisée par une perte de cheveux partielle ou totale, touche de nombreuses personnes à travers le monde. Au-delà de ses aspects physiques, elle peut avoir un impact psychologique profond. Pour mieux comprendre cette condition et ses implications, nous avons interviewé Laure Theytaz, psychologue FSP et elle-même atteinte d’alopécie. Dans cet entretien, elle nous partage son parcours, ses défis, et ses outils pour aider ses patients à surmonter les obstacles liés à cette maladie.

Loading

Lire la suite »