Toilettes publiques ? « J’y vais ou j’y vais pas ? »

Qui n’a jamais connu ce sentiment, terrible, de devoir utiliser des toilettes publiques dont la propreté est plus que douteuse ? Mais sans aller dans l’abomination hygiénique, sommes-nous vraiment à risque d’y attraper une maladie ou une infection ?

Par Adeline Beijns

Une paranoïa injustifiée

Même si la paranoïa des toilettes publiques est largement répandue, ne pas les utiliser par peur d’attraper quelque chose de nocif est certainement exagéré. Oui, même s’il est vrai que de nombreux microbes tels que les streptocoques, les staphylocoques, les bactéries E. coli et shigella, le virus de l’hépatite A, le virus du rhume et divers organismes sexuellement transmissibles peuvent être à l’affût dans les toilettes publiques, la combinaison d’un système immunitaire en bonne santé et de mesures d’hygiène simples comme le lavage des mains, met généralement KO tous les germes qui souhaiteraient vous rendre malade.

En effet, le siège des toilettes n’est pas un véhicule courant de transmission d’infections aux humains. De nombreux organismes pathogènes ne peuvent survivre que peu de temps sur la surface du siège, et pour qu’une infection survienne, il faudrait que les germes soient transférés du siège des toilettes à votre appareil urétral ou génital, ou par une coupure ou une plaie sur les fesses ou les cuisses.

Quelques (bonnes) idées

Pour vous rassurer, si vous êtes amenés à fréquenter des toilettes publiques, vous pouvez adopter quelques stratégies pour limiter toute contamination :

• Plutôt que de tirer la chasse d’eau avec votre main nue, utilisez un morceau de papier.

• Après vous être lavé les mains, utilisez une serviette en papier pour fermer le robinet et pour ouvrir la porte en sortant.

• Si possible, utilisez une cabine de toilettes dont le papier hygiénique est presque entièrement recouvert d’un support en métal ou en plastique, ce qui vous protégera des éclaboussures d’eau et des germes.

• Utilisez les sèche-mains à air chaud avec précaution en ne touchant pas la surface des bouches d’aération.

Avec ces astuces en tête, vous pouvez vous rendre au petit coin en toute quiétude.

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Quand la grossesse se passe mal

Attendre un enfant est une période joyeuse et palpitante dans la vie d’une femme. Mais ce n’est pas toujours le cas. Une femme peut être confrontée à des décisions difficiles comme envisager l’avortement ou vivre un déni de grossesse.

Loading

Lire la suite »

De la sclérodermie à la FPI … une histoire à couper le souffle !

La vie nous réserve souvent des surprises mettant à l’épreuve notre résistance mentale. Presque trentenaire, marié et à la tête de deux entreprises florissantes, Benjamin c’est aussi une source d’inspiration et une force de la nature. Surtout quand on lui annonce à 23 ans, que sa capacité respiratoire est réduite de presque 60% … Rencontre.

Loading

Lire la suite »

Croyez-vous au destin ?

Certains personnes croient au destin. Mais qu’est ce que le destin finalement ? Le cours de notre vie déjà tracé ? Cette définition peut paraître fataliste car elle voudrait dire que nous ne pouvons pas changer le cours des choses. Et pourtant …

Loading

Lire la suite »

Le chagrin d’amour existe-t-il ?

Frédéric Beigbeder vous avait prévenu. Dans son roman à succès, L’amour dure trois ans avant de vous en faire connaître ses affres. Pour prolonger l’histoire, vous vous étiez rattaché(e) à ce que disent les scientifiques, l’amour est une attraction chimique dont les effets passionnés s’estompent au bout de 7 ans.

Loading

Lire la suite »