Les carences en fer ? Plus pour nous !

Jacqueline et Nina sont amies depuis longtemps et vivent leur vie à 200%. Dynamiques, sportives et entrepreneuses, elles ne regrettent qu’une seule chose : qu’il n’y ait que 24 heures dans une journée. Il y a quelques temps, pour des raisons différentes, elles ont toutes les deux eu une carence en fer qui a failli remettre en question leur style de vie. Heureusement, c’est du passé. Rencontre.   

Par Adeline Beijns

Coup de foudre amical

C’est sur une terrasse que les deux amies se sont rencontrées, il y a 6 ans. « Je travaillais sur mon laptop tout en sirotant un soda quand une jolie femme blonde s’est assise à la table d’à côté » se souvient Jacqueline, 41 ans. « Elle semblait un peu agitée car croyez-le ou non, elle menait deux conversations sur deux portables différents. J’ai compris qu’elle parlait à la fois à sa mère et à son compagnon, du jamais vu ! » poursuit la quadragénaire. 

Cette inconnue, c’est Nina, de 7 ans sacadette, qui venait de créer sa propre société et qui essayait tant bien que mal d’optimiser le peu de temps libre qu’elle avait. Assises presque côte à côte, elles commencent à discuter et se trouvent de très nombreux points communs : entrepreneuses toutes les deux, sportives (Nina est passionnée par le surf, le ski et la randonnée tandis que Jacqueline s’adonne au triathlon) et pleines de vitalité, leurs journées ne leur permettent pas de faire tout ce qu’elles aimeraient faire. Leur rêve commun ? Des journées plus longues pour travailler car elles adorent leur métier et assouvir leurs différentes passions. « Ça a marqué le début de notre belle amitié » sourit Nina.

Manque d’énergie

Les mois passent et les amies se perdent un peu de vue avant de se revoir chez Nina pour prendre un café et se raconter ce qu’elles ont vécu au cours des dernières semaines. « Nous nous sommes rendues compte que nous avions eu, toutes les deux, des carences en fer au même moment. » se souvient Nina. « Pour moi, tout a commencé par un manque d’énergie effroyable, du matin jusqu’au soir, des troubles du sommeil et le fait de ne plus avoir envie de faire et de planifier des choses » confie Jacqueline.

Nina, elle, a des maux de tête et des sautes d’humeur avec des épisodes de tristesse suivis par des moments « où ça allait mieux mais je n’étais plus moi-même ». Végane depuis quelques années, Jacqueline sait qu’elle peut être sujette à des carences en vitamine B12 et en fer, et c’est pour cette raison qu’elle accorde beaucoup d’importance au choix de ses aliments. 

Très sportive, elle sait aussi que les femmes pratiquant le sport d’endurance sont particulièrement touchées par les carences en fer qui sont causées par une transpiration excessive et par des micro-saignements. N’allant toujours pas mieux, Jacqueline décide d’aller chez son médecin de famille pour faire un bilan sanguin. De son côté, Nina est poussée par son compagnon, à consulter également un médecin :« je lui ai dit que je pensais que je faisais une dépression car je n’avais plus envie de faire grand- chose. Il a été formidable car il m’a dit avant d’aller voir un psychologue, nous allons d’abord vérifier que vous êtes en bonne santé ».

La jeune femme lui confie avoir des épisodes de «down» qui durent presque une semaine et que « ça la met mal à chaque fois ». Quelques jours après leur prise de sang respective, le même verdict tombe pour les deux amies : elles manquent toutes les deux, cruellement, de fer. Le taux de ferritine (une protéine qui assure le stockage du fer) de Jacqueline et de Nina était très bas. Nina souffrait même d’une anémie. Leurs médecins ont alors tous deux prescrit un traitement et en parallèle ont mis en place un suivi nutritionnel.

Et après ?

C’est en discutant que les deux amies se rendent compte qu’elles ont reçu le même diagnostic, une carence en fer, dont les symptômes affectaient grandement tant leur forme physique que leur moral.

« Dès l’instant où le médecin a identifié le problème, j’ai pu gentiment remonter la pente. Cette période difficile est derrière moi à présent » se réjouit Jacqueline. Situation identique pour son amie dont le moral s’est amélioré. Les deux femmes ont en effet été refaire contrôler leur taux de ferritine chez leur médecin, et leurs valeurs étaient dans la zone normale. Depuis lors, les deux femmes ont pu reprendre leurs activités professionnelles, sociale et sportive. Nina croque à nouveau la vie à pleines dents : « j’ai de l’énergie à revendre que ce soit pour mon fils et mon compagnon, mes amis et mon travail ».

Quant à Jacqueline, elle s’est inscrite à un triathlon format olympique. Prenez soin de vous, même si vous êtes de nature hyperactive !

Plus d’informations ici :

Cet article a été réalisé avec l’aimable soutien de Vifor Pharma Switzerland SA
L’indépendance de l’opinion des patientes a été entièrement respectée

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Prisonnière du bien-être : témoignage d’une addiction invisible

Lorsque la quête du bien-être vire à l’obsession, l’équilibre se brise. Aujourd’hui, de nouvelles formes d’addictions émergent, souvent masquées derrière des comportements perçus comme vertueux : le sport et l’alimentation saine. La bigorexie, addiction à l’activité physique, et l’orthorexie, obsession de manger sainement, peuvent devenir une prison invisible. Jeanne Spachat, auteure du livre « La nouvelle vie d’un caméléon », a connu ces dérives. Elle témoigne aujourd’hui de ce combat intérieur vers un équilibre retrouvé.

Loading

Lire la suite »

Rhinosinusite chronique : ne laissez pas les polypes nasaux prendre le dessus

La rhinosinusite chronique sévère avec polypes nasaux est une affection qui impacte considérablement la qualité de vie des patients. Elle se caractérise par une inflammation persistante des muqueuses nasales et sinusiennes, accompagnée de formations polypeuses qui peuvent gêner la respiration, diminuer l’odorat et entraîner des infections récurrentes. Pour mieux comprendre cette maladie ainsi que les approches thérapeutiques actuelles, nous avons interrogé le Professeur Matteo Trimarchi, expert en oto-rhino-laryngologie à l’Université de la Suisse Italienne et chef du service d’ORL à l’Ente Ospedaliero Cantonale de Lugano.

Loading

Lire la suite »

Chirurgie de l’épaule : au-delà du geste technique

L’épaule, articulation complexe essentielle à la mobilité quotidienne, peut être affectée par divers troubles tels que l’arthrose, les lésions tendineuses ou les traumatismes. La chirurgie de l’épaule s’est considérablement perfectionnée ces dernières années, mais reste un acte délicat, notamment chez les patients âgés ou très actifs. Pour explorer les avancées, les défis actuels et les bonnes pratiques en chirurgie orthopédique de l’épaule, nous avons rencontré la Dre. Cristina Bassi, spécialiste FMH en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur à la Clinique de Genolier.

Loading

Lire la suite »

Fibrose pulmonaire idiopathique : d’une toux persistante à une greffe des poumons

La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est une maladie pulmonaire grave dont les causes restent encore largement inconnues. Elle provoque une cicatrisation progressive et irréversible du tissu pulmonaire, réduisant ainsi l’oxygénation du sang. Malheureusement, son diagnostic intervient souvent tardivement, car les symptômes précoces peuvent facilement être confondus avec une simple toux ou un rhume persistant. À travers le parcours d’Urbain Ndecky, un homme de 57 ans au courage remarquable, découvrez comment une simple toux s’est transformée en un combat quotidien pour la vie.

Loading

Lire la suite »

Retrouver son souffle grâce à la réhabilitation pulmonaire

Souffle court, essoufflement au moindre effort, isolement social : voilà les difficultés auxquelles doivent faire face de nombreuses personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques. La réhabilitation pulmonaire offre une réponse adaptée et multidisciplinaire permettant non seulement d’améliorer le souffle mais aussi de diminuer le handicap et favoriser la resocialisation des patients. Pour mieux comprendre les spécificités de cette thérapie, nous avons rencontré le Professeur Jean-Paul Janssens, pneumologue et responsable du programme de réhabilitation pulmonaire ambulatoire à l’Hôpital de La Tour et Nicolas Beau, physiothérapeute et co-responsable du même programme.

Loading

Lire la suite »

Le secret des centenaires

Chers lecteurs et lectrices, je me considère comme une véritable ambassadrice d’une belle cause : celle de la recherche sur la longévité. Pourquoi ? Parce qu’elle nous offre des clés pour vivre en meilleure santé et plus longtemps. Mais parlons chiffres : quel est l’objectif des chercheurs ? Viser 120 ans, et ce, en pleine forme ! Certains vont même jusqu’à envisager 130 voire 150 ans. Des projections ambitieuses, peut-être trop. Pour ma génération et probablement les suivantes, ces chiffres relèvent encore de la science-fiction. Mais vivre 90 ans en bonne santé ou même atteindre les 100 ans semble de plus en plus à notre portée.

Loading

Lire la suite »