Contrer le déclin cognitif et physique

Le déclin fonctionnel est la perte de nos capacités physiques et mentales. Qu’il soit dû au stress, à une mauvaise hygiène de vie ou au vieillissement, quelques mesures permettent de le limiter et de retrouver le sourire. 

Par Adeline Beijns

Déclin fonctionnel lié à l’âge

  • Vision
  • Audition
  • Équilibre
  • Mémoire
  • Faiblesse des os

La santé cognitive

C’est en ces termes que l’on décrit notre capacité à penser, apprendre et se souvenir. Il s’agit donc d’une composante importante de nos activités quotidiennes, s’inscrivant dans le domaine, plus large, de la santé cérébrale.

Par santé cérébrale, on fait référence non seulement aux facultés cognitives mais aussi à la fonction motrice (la façon dont vous effectuez et contrôlez les mouvements, y compris l’équilibre), la fonction émotionnelle (la façon dont vous interprétez et répondez aux émotions) et la fonction tactile (votre capacité à ressentir et à réagir aux sensations du toucher).

Quand on vieillit

Nous le savons tous, le vieillissement n’épargne personne. Il existe plusieurs types de déclin fonctionnel liés à l’âge. Pierre, 55 ans, ne connaît ces signes que trop bien. « C’est un peu arrivé du jour au lendemain, tout à coup, j’ai eu besoin de lunettes pour lire et j’entendais moins bien ce que ma femme me disait. J’avais aussi, de plus en plus souvent, des problèmes pour me concentrer ». C’est ainsi que Pierre se retrouve un jour au supermarché, « en ne sachant plus ce que je devais acheter ».

À qui la faute ?

En dehors de tout accident physique, cardiovasculaire ou cérébral, l’équilibre cognitif mais aussi physique peut être affecté par le stress, les mauvaises habitudes alimentaires, la consommation de substances telles que l’alcool ou les drogues, le manque d’activité physique et les changements liés à l’âge.

Pour Marie, 38 ans, le stress lié à une nouvelle activité professionnelle couplé à une vie de famille bien chargée, lui a causé des pertes de mémoire : « le stress et le fait de devoir être en permanence en alerte pour mes jumeaux en bas âge m’ont causé des pertes de mémoire qui m’ont beaucoup inquiétée ». « Le manque de concentration au travail a d’ailleurs failli me coûter ma place » confie-t-elle.

Que faire ?

Si certains facteurs affectant la santé cérébrale ne peuvent être modifiés, de nombreux changements de mode de vie et certains aliments peuvent faire la différence. Ainsi, un nombre croissant de recherches scientifiques suggèrent qu’intégrer des mesures positives dans votre routine quotidienne peut aider à limiter voire à retarder le déclin des fonctions cognitives et physiques.

Des plantes qui « boostent »

Hormis ces mesures, les racines de ginseng et les feuilles de ginkgo, utilisées depuis au moins 2000 ans en Asie, peuvent améliorer certains aspects de la mémoire et de l’attention en plus de renforcer le système immunitaire. Ces plantes seraient particulièrement efficaces contre la fatigue et amélioreraient les fonctions cognitives. C’est en période d’examens que Jacqueline, étudiante de 24 ans dans une école d’ingénieurs, en apprécie particulièrement les effets : « j’ai remarqué que les produits contenant ces plantes me permettaient de mieux me concentrer et de faire face au stress » confie-t-elle. Si la diminution de vos capacités cognitives et physiques s’inscrivent sur le plus long terme, n’hésitez pas à aller consulter votre médecin traitant.

Idées pour retarder le déclin

  • Activité physique
  • Gérez l’hypertension
  • Alimentation équilibrée
  • Intégrez des routines
  • Activités sociales
  • Gérez le stress

Des solutions existent, c’est ici :

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Une infirmière à l’écoute : quand soutien et autonomie vont de pair

Rencontrer des professionnels de la santé passionnés par leur métier et dévoués au bien-être des patients est toujours une immense joie. Aujourd’hui, nous allons nous entretenir avec Ysia Landoni, infirmière à la Clinique de Carouge. Elle nous éclaire sur l’importance de l’implication des patients dans leurs choix de traitement et nous livre son expertise quant au rôle des soignants dans l’accompagnement au quotidien.

Loading

Lire la suite »

Glaucome : une ombre au tableau ? Pas avec un bon dépistage

Le glaucome est la deuxième cause de cécité dans le monde et constitue un véritable enjeu de santé publique. Souvent silencieux, il peut progresser sans symptômes jusqu’à un stade avancé où la perte visuelle est déjà significative et irréversible. Pour mieux comprendre cette maladie et son dépistage, nous avons rencontré le Dr. Leandro Oliverio, Chef de Clinique en Ophtalmologie et le Dr. André Mermoud, Spécialiste FMH en Ophtalmochirurgie à Swiss Visio Montchoisi.

Loading

Lire la suite »

Avec humour et force face à un double diagnostic

L’histoire de Hansruedi Berger montre comment faire face aux difficultés de la vie, on peut garder le sourire. Âgé de 80 ans, il affronte sa maladie chronique avec acceptation, humour et des souvenirs pleins la tête. Depuis qu’un test sanguin a révélé une arthrite rhumatoïde (RA) à laquelle s’est rajoutée une maladie pulmonaire interstitielle (fibrose pulmonaire), sa vie et sa vision des choses ont été boulversées.

Loading

Lire la suite »