On passe aux choses sérieuses !

Quand se préparer le matin devient une vraie galère … Qui n’a jamais porté de chapeaux, non pas pour le style, mais pour limiter les dégâts ! Qui n’a jamais vu son collègue de travail, sur son 31, avec des tonnes de pellicules sur les épaules ? Pire, cela vous est déjà arrivé ! Courantes, les pellicules touchent davantage les femmes que les hommes et peuvent toucher tous les types de cheveux et de cuirs chevelus. Heureusement, des produits peuvent en venir à bout.

Par Adeline Beijns

Démangeaisons et irritations

Les pellicules résultent de la prolifération anormale d’un micro-organisme de la famille des malassezia, qui est une levure. Elles peuvent être légères, modérées ou sévères. Cette desquamation excessive du cuir chevelu, provoquant démangeaisons et irritations, est causée soit par une colonisation de levures, soit par une prédisposition génétique qui entraîne un renouvellement beaucoup trop rapide des cellules de l’épiderme. Elles apparaissent alors, en amas, sur le cuir chevelu, formant de grosses pellicules ou des plaques qui se détachent ou deviennent collantes. Elles ont un aspect huileux et gris jaunâtre.

Elles peuvent s’accompagner d’un cuir chevelu extrêmement irrité et de démangeaisons intenses. Les pellicules sont visibles dans vos cheveux et, dans la plupart des cas, tombent sur vos épaules, notamment lors du coiffage. La fatigue, le stress, la pollution et l’hiver sont des facteurs qui peuvent favoriser ou augmenter la prolifération du malassezia et donc l’apparition de pellicules.

Quels sont les différents types de pellicules ?

Il existe deux types de pellicules : les pellicules sèches et les pellicules grasses. C’est leur aspect qui fournit des informations sur la cause du problème. 

Dans les cas de pellicules modérées, les écailles sont fines, sèches, grises ou blanchâtres et ne collent pas au cuir chevelu : elles tombent sur les épaules.

Les pellicules épaisses, grasses et jaunâtres collent au cuir chevelu et sont généralement accompagnées de démangeaisons. Il s’agit d’une forme mineure de dermatite séborrhéique. Le cuir chevelu est souvent rose et irrité.

Des plaques sèches et blanchâtres accompagnées de rougeurs sous-jacentes sont des caractéristiques du psoriasis. Dans ce cas, des démangeaisons et de grandes irritations se produisent aussi généralement.

Comment en venir à bout ?

Lavez vos cheveux et votre cuir chevelu 2 à 3 fois par semaine avec un shampooing doux contenant notamment des actifs antifongiques pour lutter contre la prolifération des levures, des principes actifs qui éliminent les pellicules et régulent la prolifération des cellules mais aussi des composants qui apaisent les éventuelles démangeaisons. Pour une efficacité optimale, complétez votre shampooing par un masque offrant le soin idéal pour le cuir chevelu sec et sujet aux irritations.

Séchez ensuite soigneusement vos cheveux en veillant à ce que le sèche-cheveux ne souffle pas un air trop chaud afin de ne pas irriter votre cuir chevelu !

Prenez soin de vos cheveux !

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Diabète : Quand la technologie simplifie le quotidien

Vivre avec le diabète, c’est composer chaque jour avec la surveillance de la glycémie et la peur des variations imprévisibles. Grâce aux capteurs de glucose en continu (CGM), les patients peuvent suivre leurs valeurs en temps réel, agir immédiatement et retrouver plus de liberté au quotidien. Combinée à un accompagnement médical adapté, cette technologie redonne confiance, autonomie et qualité de vie, en plaçant le patient au centre de sa prise en charge.

Loading

Lire la suite »

Partie 3 – La salle d’attente : le couloir de l’ombre

Découvrez la fin de l’histoire de Daniela Vaucher. Elle a traversé deux cancers et est aujourd’hui en rémission. Pendant toute la durée de ses traitements, c’est dans la salle d’attente de son oncologue qu’elle a tenu son journal intime — un refuge de mots et d’émotions face à l’inconnu. Dans une série de témoignages à paraître sur plusieurs éditions, elle partage avec nous son parcours, entre doutes, espoir et résilience.

Loading

Lire la suite »

Troubles de la marche et de l’équilibre : les premiers signes de l’ataxie de Friedrich

L’ataxie de Friedreich est une maladie neurologique rare, d’origine génétique, qui touche principalement la coordination des mouvements. Elle est provoquée par une atteinte progressive du système nerveux et du muscle cardiaque. En Suisse, on estime qu’environ 200 personnes sont concernées. Elle touche autant les femmes que les hommes, car elle se transmet de façon autosomique récessive*. Les premiers symptômes apparaissent généralement dans l’enfance ou l’adolescence, avec des troubles de l’équilibre et de la marche.

Loading

Lire la suite »

Instants d’espoir : les techniques modernes dans le traitement des maladies de la rétine

Les maladies rétiniennes exigent une grande précision diagnostique et chirurgicale. Dans ce domaine de l’ophtalmologie, les avancées technologiques des dernières années ont profondément transformé la pratique. Quelles sont ces innovations, comment ont-elles changé la chirurgie, et quel impact ont-elles sur les patients ? Le Professeur Matthias Becker, chef de service et directeur du centre de recherche en ophtalmologie de l’hôpital municipal de Zürich Triemli, nous éclaire dans cet entretien.

Loading

Lire la suite »

De la fatigue au diagnostic : Les HPV ne sont pas une fatalité

Les virus du papillomavirus humain (HPV) sont l’une des infections sexuellement transmissibles les plus courantes au monde, touchant près de 90% des femmes et des hommes au moins une fois dans leur vie. En Suisse, ces virus sont responsables de plus de 99% des cas de cancer du col de l’utérus, avec environ 250 nouveaux diagnostics chaque année chez les femmes, dont 80 décès. Face à ce constat, le dépistage régulier, via des frottis cervicaux, reste crucial.¹ L’OFSP recommande d’effectuer la vaccination contre les HPV dès l’âge de 11 à 14 ans, car la protection est optimale lorsque la vaccination a lieu avant le premier contact sexuel. Le vaccin est toutefois recommandé chez toutes les adolescentes et les jeunes femmes jusqu’à 26 ans.² Ce témoignage de Sophie, 59 ans, illustre l’impact personnel des HPV et plaide pour une prévention partagée impliquant aussi les hommes.

Loading

Lire la suite »