Être médecin est une vocation. Lorsque les journées sont rythmées par des dizaines de rendez-vous entrecoupés par des urgences ou des complications, il n’est pas simple de s’occuper des obligations administratives du cabinet ou encore de s’interroger quant à sa caisse de pension. Depuis plus de 20 ans, la Docteure Nicolet a fait le choix de faire confiance à la Fondation AROMED. Un choix qu’elle ne regrette absolument pas et dont elle récolte les fruits aujourd’hui. Entretien réalisé auprès de la Docteure Geneviève Nicolet-Chatelain, Spécialiste FMH en Pneumologie et en Médecine du sommeil, Spécialiste FMH en Médecine interne, Clinique de Genolier.
Par Adeline Beijns
Docteure Nicolet, pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
Oui, volontiers. Après avoir étudié la pneumologie à l’Université de Genève, j’ai intégré les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) où je suis devenue cheffe de clinique en médecine interne puis médecin associé dans le service de pneumologie. C’est au retour de deux années passées à Toulouse où j’ai eu la possibilité de travailler dans le domaine de la pneumologie interventionnelle, activité que j’ai pu initier, à mon tour, en pneumologie à l’Hôpital Cantonal Universitaire de Genève.
Après cette expérience, exclusivement hospitalière, j’ai quitté le canton de Genève pour le canton de Vaud, avec nos deux enfants, accompagnant mon mari dans son cheminement professionnel. C’est à Nyon que j’ai créé mon cabinet médical de pneumologie et travaillé comme pneumologue à l’Hôpital de Nyon et à la Clinique de Genolier, ce qui m’a permis d’entamer une activité de pneumologie ambulatoire en plus de l’activité hospitalière. J’ai participé rapidement au comité de la Ligue Pulmonaire Vaudoise à Lausanne que j’ai eu la chance de présider pendant 12 ans. L’activité pneumologique que j’ai effectuée tout au long de ma carrière a été très variée et très intense. Je suis aujourd’hui en « pré-retraite » après avoir remis mon cabinet médical, en juin 2021, à deux confrères pneumologues. Je dis « pré-retraite » car j’exerce encore trois jours par semaine que ce soit à la Clinique de Genolier où nous avons développé une consultation ambulatoire de pneumologie et au Centre Médical de Terre-Bonne à Eysins pour la prise en charge pluridisciplinaire du Covid long. Enfin, je consulte aussi à Vevey au CIRES Médical pour compenser le départ à la retraite d’un de mes collègues de la région.
Au cours de votre carrière, quels ont été vos plus gros challenges ?
Lorsque j’ai commencé la pratique de la pneumologie, il y a 40 ans, ce domaine de la médecine n’en était qu’à ses débuts. A l’époque, il était difficile de distinguer la pneumologie de la médecine interne bien que les deux disciplines aient des caractéristiques bien spécifiques. La pneumologie s’est lentement complexifiée, s’est petit à petit développée et dotée d’outils diagnostiques de plus en plus spécifiques et précis. Les connaissances physiopathologiques et l’identification des maladies pulmonaires telles que l’hypertension artérielle, la mucoviscidose, les pneumopathies interstitielles, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), l’asthme, les pathologies respiratoires du sommeil et les infections respiratoires se sont rapidement et considérablement développées au cours de ces dernières décennies. Les options thérapeutiques et la prise en charge des patients ont évolué à pas de géant.
Il existe aujourd’hui une bien meilleure compréhension des enjeux de santé publique des problèmes respiratoires et de la nocivité des polluants respiratoires, tel que le tabac. Je suis très heureuse de cette évolution et de cette prise de conscience. Nous avons en effet de multiples options thérapeutiques des maladies respiratoires qui en ont changé le pronostic. Par exemple, la mucoviscidose voyait son espoir dans la transplantation pulmonaire jusqu’en 2019. Depuis les nouveaux traitements développés dès 2020, les patients ont de plus en plus rarement besoin d’une telle sanction thérapeutique et disparaissent des listes d’attente en transplantation. Il en est de même pour l’hypertension artérielle pulmonaire, par exemple. Cela reste pour moi un grand privilège d’avoir assisté à tant d’évolution.
AROMED est une Fondation en faveur des médecins, dentistes ou vétérinaires salariés ou indépendants membres de leur association dont l’objectif est d’apporter notamment des solutions innovantes en matière de prévoyance professionnelle (LPP). Dans quelles mesures, AROMED a-t-elle pu vous soutenir ?
Je connais l’association sans but lucratif AROMED depuis ses débuts. Lorsque la Fondation a été créée en 2001 et qu’elle m’a été présentée, j’ai souscrit d’emblée à ses services. A l’époque où je créais mon cabinet à Nyon, j’avais besoin d’aide et de conseils en matière d’assurances pour mon activité, mes collaborateurs et pour ma caisse de pension.
J’ai rencontré un conseiller, Monsieur Pierre-André Steiner, qui avait pris le temps de m’expliquer et de m’accompagner. Sa bienveillance et ses conseils m’avaient rassurée, moi qui, sortant du statut de salarié hospitalier, ne connaissais rien de tous ces aspects administratifs. Ouvrir son propre cabinet est un événement très stressant à plusieurs égards et j’ai eu beaucoup de chance de le rencontrer à ce moment-là. Lorsqu’AROMED a été créée, j’ai immédiatement souscrit à cette fondation sur son conseil. Le suivi offert par AROMED a été non seulement constant mais personnalisé, ce que je trouve vraiment exceptionnel. Je me souviens que mes collègues qui n’étaient pas assurés chez AROMED, faisaient face à toutes sortes de défis administratifs et qu’ils étaient loin d’être aussi bien soutenus. Quant aux produits proposés, ils m’ont toujours semblé très intéressants, « au top » des produits du marché. Je pense que sans la proximité du conseiller, ma vie professionnelle aurait été bien plus compliquée ; pouvoir m’en remettre à eux a été très sécurisant.
Si vous deviez décrire, en trois mots, votre relation avec la Fondation AROMED quels seraient-ils ?
Résumer vingt ans de collaboration en seulement trois mots n’est pas facile. Cependant, lorsque je pense à tous les échanges que j’ai eus avec AROMED, je dirais : personnalisation du service, disponibilité des collaborateurs et professionnalisme à toute épreuve. Forte de mon expérience, je peux recommander à tous les médecins de faire confiance à AROMED car notre profession requière que toute notre attention soit dédiée aux patients. Alors, s’il est possible de « sous-traiter » la partie assurances, conseils et prévoyance, c’est une tranquillité d’esprit et une plus-value pour notre activité.
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