De l’importance de bien choisir sa caisse de prévoyance

La profession de médecin offre de nombreuses possibilités de se réjouir en aidant les patients et en les accompagnant sur le chemin de la guérison. Le revers de la médaille est qu’il s’agit aussi d’un métier qui comporte certains risques et pour lequel la gestion du temps et des tâches administratives peuvent être de véritables défis. Un partenariat avec la Fondation AROMED peut se révéler judicieux dans de nombreux cas. Entretien réalisé auprès du Docteur Christian Grangier, Président de la Fondation AROMED.

Par Dr. Christian Grangier et Adeline Beijns

Docteur Grangier, votre profil et carrière sont impressionnants. Auriez-vous la gentillesse de nous dire quelques mots sur vous, pour vous présenter ?

Avec plaisir. Tout d’abord je ne pense pas mériter des qualificatifs aussi élogieux. Je suis un simple médecin ! J’ai fait mes études universitaires à Lausanne avec obtention de mon diplôme en 1989. Après une spécialisation en radiologie à Genève, que j’ai terminée en 1995, je suis parti me spécialiser dans mon domaine de prédilection (la radiologie de l’appareil locomoteur) à l’hôpital Cochin à Paris pendant une année. C’est en qualité de chef de clinique adjoint que je suis ensuite revenu à l’Hôpital cantonal de Genève. Tout au long de ma carrière, j’ai occupé diverses positions le long de l’arc lémanique et j’ai récemment intégré un cabinet privé de radiologie situé à Genève et Vésenaz (le Centre d’imagerie Rive droite). Côté personnel, j’ai la chance d’avoir une famille magnifique avec des triplés qui ont maintenant 23 ans.

Votre métier peut être synonyme de risques. Quels sont-ils et comment peut-on les limiter de nos jours ?

De manière générale, les médecins sont soumis à deux types de risques à savoir, les facteurs de risque propres au patient et le risque lié à la prise en charge du patient. Je simplifierais le risque lié à l’activité médicale principalement en risque diagnostic et risque thérapeutique. Pour le diagnostic, il s’agit d’éviter de se tromper, de négliger des informations, ou de ne pas demander l’examen qui est véritablement pertinent. En radiologie, les attentes sont élevées et le diagnostic doit être précis. Pour le traitement, il s’agit d’éviter de prescrire un traitement inutile voire nocif.

Dans mon domaine, nous effectuons beaucoup de gestes interventionnels comme des infiltrations. Certains gestes peuvent représenter un risque pour le patient qui peut aller du simple saignement à l’infection nosocomiale. Limiter les risques fait partie de notre travail et c’est bien pour cela que nous nous devons d’appliquer le principe de précaution. L’information et la connaissance étant au cœur de notre métier, nous nous devons aussi de suivre une formation continue chaque année qui nous permet de nous tenir au courant des dernières innovations.

Quand on pense à votre activité de médecin, on imagine surtout une gestion du temps difficile. Quelles solutions s’offrent à vous ?

Oui la gestion du temps est importante. Mais pour moi, chaque patient a droit à l’attention qu’il mérite peu importe le temps que la consultation prendra. Même si cela implique un retard que les patients, dans les salles d’attente, connaissent bien. Il est regrettable que le législateur nous impose des contraintes de temps à consacrer à chaque patient. Heureusement, l’automatisation de certains processus administratifs (tels que les logiciels et la reconnaissance vocale pour les rapports) nous permet de gagner du temps que nous pouvons consacrer au patient.

Outre les prestations et services de la Fondation, quels sont les avantages d’un tel partenariat ?

La Fondation AROMED est active depuis plus de 20 ans en Suisse romande et au Tessin : un tel parcours lui a permis de développer un solide panel de compétences et un vaste réseau de partenaires dont peut bénéficier chaque assuré et prospect. Nous aimons aussi rappeler que la Fondation est une structure à taille humaine pour deux raisons principales. Tout d’abord, le Conseil de Fondation est composé de médecins qui ont à cœur de défendre les intérêts de leurs confrères.

Par ailleurs, quand vous signez un contrat avec la Fondation, votre conseiller vous accompagne véritablement sur le long terme ce qui permet de développer une vraie relation de confiance. Enfin, d’un point de vue plus commercial, la Fondation propose deux éléments uniques sur le marché de la prévoyance : d’une part, elle offre la possibilité à tous ses assurés de choisir l’ordre des bénéficiaires des capitaux décès et d’autre part, chaque assuré a la garantie de la restitution de la totalité du capital épargné en plus des rentes de survivants (conjoints, concubins, enfants) en cas de décès. C’est vraiment unique.

Docteur Grangier, qu’est-ce qui vous a poussé à devenir Président de la Fondation AROMED ?

Je suis membre d’AROMED pratiquement depuis sa fondation il y a plus de 20 ans. Je l’ai vue grandir et j’ai rapidement rejoint le conseil de fondation et le comité de placement qui décide comment les fonds des affiliés sont investis. Je suis devenu un peu la « mémoire vivante » de la fondation, raison pour laquelle j’ai été très honoré lorsqu’on m’a proposé ce poste. Mais vous savez, le président n’est pas vraiment important. Nous sommes en effet plusieurs à diriger la caisse de prévoyance par l’intermédiaire du conseil de fondation qui réunit six membres. Aussi, chose très importante, chaque affilié peut influencer la stratégie et l’orientation de la caisse par des propositions ou des idées que nous examinons. Et tous les membres peuvent faire valoir leur voix lors de notre assemblée générale annuelle.

Qu’est-ce qui vous rend fier dans la position de Président et comment voyez-vous l’avenir ?

Je suis surtout fier de notre caisse de prévoyance. Elle est sûre, stable et bien gérée. Elle reflète la sensibilité des médecins qui la compose majoritairement. Les médecins comme les patients sont préoccupés par la préservation de notre environnement, par des investissements durables et responsables ainsi que la protection de leurs proches. Tous ces paramètres font partie de l’ADN de notre Fondation. 

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