Les femmes, moteur de la santé et de la science

Il a fallu attendre la crise du coronavirus pour que la société se rende compte du travail incroyable que les infirmières réalisent au quotidien. Bien qu’il existe aussi des infirmiers, les femmes sont surreprésentées. Elles ont de tout temps fait progresser la médecine. Petit rappel.

Par Adeline Beijns

Au service des autres

Lorsque vous entrez dans un hôpital, avez-vous déjà pris le temps de penser aux nombreuses professions différentes qui y travaillent ? Secrétaires médicales, aides-soignantes, infirmières, médecins, psychologues, spécialistes, femmes de ménage…La liste est longue et pourtant tous ces métiers forment ensemble une seule et même équipe dont l’objectif voire la vocation est d’aider et d’apporter du réconfort aux autres.

En temps de guerre

Si le métier d’infirmier est aujourd’hui aussi exercé par des hommes, il a été pendant de nombreux siècles du ressort exclusif des femmes qui ne partaient pas à la guerre. Il s’agissait aussi très souvent de religieuses puisque s’occuper des autres était un acte de charité.

Au fil des siècles, les progrès de la science ont justifié que les infirmières s’instruisent pour pouvoir mieux assister les médecins. C’est Florence Nightingale (1830-1920) qui est considérée comme la première infirmière instruite car avant elle, il n’y avait aucun personnel féminin qualifié. Ayant développé des méthodes basées sur le « soin » et sur le respect d’une hygiène stricte, bien avant les travaux de Pasteur sur l’asepsie, elle révolutionne les soins apportés aux blessés lors de la guerre de Crimée, puis aux malades de l’hôpital public puisqu’elle est à l’origine de la première école d’infirmières.

Curie et tant d’autres

Bien que Marie Curie (1867-1934) soit certainement la femme scientifique la plus connue au monde pour avoir obtenu deux Prix Nobel, celui de Physique en 1903 et celui de Chimie en 1911, nous devons l’évolution des sciences et en particulier les progrès de la médecine a de très nombreuses femmes.

Parmi celles-ci, citons par exemple Margaret Oakley Dayhoff. Biochimiste et bio-informaticienne née en 1925, elle a appliqué l’informatique à la chimie et à la biologie, générant de nombreuses applications pratiques en médecine. Ou encore Rosalind Franklin (1920-1958) qui a mis en évidence la structure de l’ADN mais aussi l’immunologue Françoise Barré-Sinoussi (1947-) qui a découvert, aux côtés de Luc Montagnier, le virus du VIH. A voir les nouvelles générations, nul doute que cette liste non exhaustive ne soit qu’un début !

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

De la selle au scalpel : mésaventures avec les glandes de Bartholin

Véronique, 27 ans, est une coordinatrice dynamique dans le domaine du marketing. Entre ses responsabilités professionnelles et ses passions personnelles, elle mène une vie bien remplie. Passionnée d’équitation, elle passe une grande partie de son temps libre à cheval. Cependant, une expérience inattendue est venue perturber son quotidien : une infection des glandes de Bartholin. Voici son témoignage.

Loading

Lire la suite »

Le microbiome vaginal : Un équilibre vital pour la santé intime des femmes

Les infections vaginales, telles que la vaginose bactérienne et la candidose, représentent des défis majeurs pour la santé publique. Ces dernières peuvent avoir des répercussions considérables, allant de l’inconfort quotidien à des complications graves comme aux maladies sexuellement transmissibles dans l’appareil génital féminin, des complications lors de la grossesse, et d’autres problèmes de santé reproductive. Abordons le thème du microbiome vaginal et découvrons les facteurs de son déséquilibre et comment veiller à son bien-être.

Loading

Lire la suite »

Une vie avec l’acromégalie

L’acromégalie est une maladie rare qui touche généralement les adultes après l’âge de 50 ans. Elle est causée par une surproduction d’hormone de croissance due à une tumeur bénigne de l’hypophyse. Cependant, dans certains cas exceptionnels, cette condition peut se manifester bien plus tôt. Voici l’histoire de Coralie, une jeune traductrice de 30 ans, qui a découvert à 18 ans qu’elle était atteinte de cette maladie.

Loading

Lire la suite »

Xeroderma pigmentosum : vivre à l’ombre de la lumière

Dans un monde où le soleil nourrit la vie, pour certains, il incarne un danger mortel. Xeroderma pigmentosum, ou XP, est une maladie génétique rare qui oblige ses porteurs à fuir les rayons du soleil. Connus comme les X « enfants de la lune », les individus atteints par le XP naviguent dans un quotidien façonné par l’ombre, afin de protéger leur peau extrêmement sensible aux UV. Découvrons ensemble les défis et adaptations nécessaires pour vivre avec cette maladie.

Loading

Lire la suite »