Cancer du sein, comment réagir face au diagnostic ?

Même si l’incidence du cancer du sein augmente, on est toujours seule lorsque le diagnostic est posé. Comment réagir lorsque l’on imagine l’inévitable et quelles étapes traverse-t-on tout au long du chemin thérapeutique ? 

Par Adeline Beijns

Surmonter le choc

Apprendre que l’on est atteinte d’un cancer du sein est un coup de massue qui peut plonger la personne dans un état de choc qui peut durer quelques jours, voire quelques semaines. 

Outre la peur, légitime, que le diagnostic peut susciter, d’innombrables questions surgissent. Pour ne pas ruminer et éliminer les doutes, il ne faut pas hésiter à (re)poser des questions aux membres de l’équipe soignante. 

Et même si internet est généralement une formidable source d’informations, la prudence s’impose dans le domaine de la santé. Chaque patient et chaque cancer étant différent, il convient de garder à l’esprit que ce qui est vrai pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. 

4 étapes 

Alors que la prise de décision dans ce genre de moment est particulièrement difficile, des chercheurs de la Harvard Business School[1] ont mis en évidence 4 étapes essentielles à traverser pour augmenter ses chances de survie et mieux vivre la maladie :


[1] https://time.com/5525656/cancer-diagnosis-what-to-do/

1. Assurer un bon suivi

Selon les chercheurs de la Harvard Business School, une des choses les plus importantes à faire, serait de consulter un oncologue spécialisé dans le type de cancer concerné, car chaque cancer est différent et a ses propres spécificités en matière d’agressivité par exemple.

2. Faire appel à des tests complémentaires

Les tests génomiques par exemple, peuvent apporter de précieuses informations et être de précieux alliés. En effet, en mesurant l’activité de certains gènes dans les cancers, ils permettent de prédire l’agressivité de la tumeur, le risque de récidive et l’efficacité d’une chimiothérapie. 

3. Suivre un traitement adapté

La plupart des cancers ont une norme de soins préconisée c’est-à-dire qu’il y a généralement un consensus quant au traitement représentant la meilleure approche pour combattre la maladie. Les différents tests auxquels la patiente se sera soumise permettent une adaptation personnalisée du traitement car, mieux informés, l’oncologue et la patiente peuvent décider ensemble du meilleur traitement à mettre en place. Rappelons qu’il est crucial que la patiente soit partie prenante dans les différentes discussions menant à des prises de décisions thérapeutiques.

4. Partager ses données

Les chercheurs la Harvard Business School souligne l’importance de partager ses données, de manière anonyme avec la communauté scientifique car la mise en commun et l’analyse des données des patients peuvent générer de nouvelles découvertes qui pourraient avoir un impact positif sur les soins et améliorer ainsi les traitements d’autres malades.  

Plus d’informations :

https://www.exactsciences.com

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