Migraine : arrêtez de vous prendre la tête !

La migraine, Boris ne la connaît que trop bien. Agé de 33 ans, ce jeune entrepreneur à l’allure athlétique en souffre régulièrement. Après des années de traitements médicamenteux qui ne l’aidaient qu’approximativement, il voit enfin une lueur d’espoir pour venir à bout de ce mal violent qui ne se voit pas.

Par Adeline Beijns

Une maladie chronique

La migraine est une céphalée vive, d’origine encore inconnue. Survenant de façon répétitive et régulière, on considère qu’il s’agit d’un mal chronique dont on ne guérit pas même si les plaintes diminuent avec l’âge.

Source : Giphy

Trois fois plus fréquentes chez la femme que chez l’homme, elle surgit généralement brusquement même si elle peut être précédée de signaux spécifiques tels qu’une certaine agitation, une fatigue extrême ou une hypersensibilité aux odeurs, à la lumière ou au bruit.

Dès l’adolescence

«Je me souviens très bien de ma première crise migraineuse. J’avais environ 12 ans et elle a duré toute la journée» confie Boris, l’air désolé de n’avoir pas pu être aidé à ce moment-là malgré « la douleur bien réelle et parfois incomprise par certains amis puisqu’elle ne se voit pas ».

Du réconfort et de l’aide, il en obtient auprès de sa mère et de sa grand-mère. Il faut dire que la maman de Boris sait de quoi elle parle puisqu’elle en a souffert toute sa vie, ce qui vient confirmer les suspicions de prédisposition familiale à la migraine. Des médicaments antidouleurs lui sont prescrits. Le succès reste toutefois modéré, «ils me donnaient envie de dormir sans véritablement me soulager puisque la douleur s’atténuait mais restait bien là, tapie, au fond de mon crâne».

Source : Giphy

Fort heureusement, ses études n’en souffriront pas et les crises ne décourageront pas cet homme intelligent et déterminé: «j’ai lancé ma propre boîte dans le domaine de l’e-commerce et cela fonctionne plutôt bien» lance-t-il heureux d’être son propre patron.

Ma femme m’a dit…

«C’est un genre de machine, que je dois me coller sur le front et qui est censée envoyer des impulsions éléctriques», explique Boris, avec le sourire aux lèvres. «D’abord hésitant mais curieux, j’ai tenté l’expérience. C’était comme des fourmis qui parcouraient le front et le haut du crâne.

Sans trop y croire, cela m’a vraiment aidé en transformant la migraine en simple mal de tête avec lequel je pouvais travailler ». Dès la première séance, Boris sent que ce traitement est différent des autres.

Source : Giphy

Ce système simple d’utilisation a permis une meilleure gestion des migraines. «J’alterne maintenant médicaments et électricité!» Une combinaison parfaite pour appréhender l’avenir avec confiance.

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