Stop aux articulations douloureuses

Lisa, 40 ans, a une grande passion dans la vie, la course à pied. D’abord séduite par des « petites » courses populaires de 15 km, ce sont les longues distances des marathons qui la motivent. Seule ombre au tableau : les douleurs aux genoux. Mais heureusement, pas pour longtemps.

Par Adeline Beijns

La trentaine resplendissante

Cadre dans une banque, c’est en voyant ses collègues chausser leurs baskets pendant la pause déjeuner, que Lisa, 37 ans à l’époque, décide de s’y mettre également. «J’avais souvent entendu dire que la course à pied pouvait devenir une drogue tant elle libérait des hormones du plaisir. Mais pour moi, honnêtement, après 15 minutes de course, j’étais essoufflée et épuisée. J’étais bien loin du nirvana que les coureurs décrivent» se souvient cette femme qui vient de fêter ses 40 ans.

«Mais j’ai tenu bon, je me suis dit qu’il fallait que je persévère un peu. Après deux semaines de course, j’ai commencé à ressentir un sentiment agréable d’apaisement après le premier quart d’heure, comme si j’avais trouvé mon rythme de croisière » confie-t-elle.

Source : Giphy

Les kilomètres s’enchaînent, Lisa sent qu’elle s’épanouit et a « trouvé son truc », l’activité qui lui convient pour évacuer le trop-plein de stress et garder la santé et la ligne.

C’est tout naturellement qu’après quelques semaines, elle s’inscrit à une première course populaire de 15 km, puis une deuxième, puis un « 20 kilomètres », puis un semi-marathon, puis un deuxième jusqu’à se lancer dans l’aventure des 42 kilomètres du marathon de Lausanne.

Un genou récalcitrant

Lisa est dans son élément mais son genou gauche lui joue parfois des tours: «lors de mon premier marathon, j’ai cru devoir m’arrêter au 25e kilomètre car mon genou gauche me faisait atrocement mal. C’était comme des coups d’épée dans l’articulation. J’ai tenu bon en alternant marche et course» se remémore Lisa encore douloureusement.

Elle souffre d’une affection courante chez les sportifs, à savoir l’ostéoarthrite qui décrit une douleur, un gonflement et une gêne partout dans l’articulation et qui est due à l’usure du cartilage de l’articulation. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le traitement impose bien sûr de « lever le pied » mais pas d’arrêter le sport. Selon Lisa, la prise d’analgésiques et le renforcement musculaire restent ses principaux remèdes.

Source : Giphy

Notre sportive décide alors de prendre les choses en mains car il lui est impensable d’arrêter de courir: «j’ai fait une IRM du genou qui a montré que l’articulation commençait à s’user mais que ce n’était pas encore trop grave. Je me suis donc intéressée aux compléments alimentaires ».

Du collagène à la rescousse 

Dans ses recherches, Lisa retrouve souvent les termes de glucosamine et de chondroïtine sulfate. Ces deux substances, naturellement présentes dans notre organisme, assurent notamment la structure et l’élasticité des cartilages, des tendons et de la peau. Notre sportive parle de ses trouvailles à un ami naturopathe. Il lui fait également découvrir les bienfaits du collagène et de la vitamine D.

C’est donc tout naturellement qu’elle se tourne vers le collagène et la vitamine D censée assurer un bon maintien osseux.

Naturellement présent dans le corps, le collagène assure la cohésion, l’élasticité et la régénération de tous les tissus. Dans le corps, il est présent sous trois formes: celui de type 1, se trouve dans la peau, les tendons, le tissu osseux; celui de type 2 se trouve dans les cartilages tandis que celui de type 3 se trouve dans les muscles et les parois des vaisseaux.

Source : Giphy

«Sans avoir de grandes espérances, j’ai senti une amélioration au niveau des douleurs mais surtout une meilleure récupération après mes entraînements » confie- t-elle, soulagée et heureuse de ne pas avoir dû abandonner la course à pied.

Et maintenant ?

Deux années plus tard et 6 marathons à son actif, Lisa prépare le marathon de New York prévu en novembre. L’édition 2020 avait été annulée, crise sanitaire oblige, mais cela lui a permis de se préparer encore mieux pour cet événement au goût particulier: il s’agira de la 50e édition de ce marathon légendaire.

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