Messieurs, la prostate, glande de votre plaisir !

Cette petite glande de la taille d’une châtaigne située juste sous la vessie et en avant du rectum, fait partie du système sexuel et reproducteur de l’homme. Elle peut être le siège de diverses maladies mais peut aussi être la source de puissants orgasmes...

Par Adeline Beijns

A quoi sert-elle ?

Produisant le liquide prostatique qui, avec les spermatozoïdes venant des testicules, forme le sperme, la prostate joue un rôle très important dans la vie sexuelle et reproductive de l’homme. Située sous la vessie et reliée à l’urètre, son développement et fonctionnement sont influencés par les hormones mâles (testostérone), fabriquées dans les testicules.

Crédit : Giphy

A l’âge adulte, une prostate en bonne santé a la taille d’une châtaigne. Mais au fur et à mesure que les années passent, les changements hormonaux conduisent à une augmentation de son volume. Ce phénomène est surtout visible une fois la cinquantaine passée.

Et même si ce changement de taille est naturel, il convient de le surveiller car la prostate peut parfois doubler de volume et se transformer en pamplemousse, ce qui peut être le signe d’une maladie prostatique et entraîner des problèmes urinaires liés à la compression de l’urètre, le petit canal chargé d’amener l’urine de la vessie à la verge.

Les maladies prostatiques

Plusieurs troubles peuvent toucher la prostate:

L’hyperplasie bénigne de la prostate aussi appelée hyperplasie ou adénome, est une augmentation bénigne et fréquente du volume de la prostate. Ce gonflement peut entraîner des symptômes urinaires spécifiques tels qu’un jet urinaire plus faible, une envie fréquente et pressante d’uriner et une incontinence urinaire.

Crédit : Giphy

Souvent causée par une infection, la prostatite est une inflammation aiguë ou chronique de la prostate qui peut toucher un homme à n’importe quel âge. Elle est responsable de sensations de brûlure ou de douleurs au moment d’uriner, de douleurs pelviennes et de fièvre devant généralement être traitées par des antibiotiques.

Passant souvent inaperçu, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme dans les pays occidentaux. En Suisse, plus de 6000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. L’âge et l’hérédité en sont les principaux facteurs de risques.

Une zone érogène

Stimulée, cette petite glande peut être une source de plaisir sexuel. Bien que cette pratique soit encore taboue chez les hétérosexuels, les magazines féminins se sont emparés de cette pratique que l’on écartait par réflexe hygiéniste et parce qu’on la pensait réservée aux homosexuels. On y trouve donc moult conseils et explications sur la manière d’effleurer et de toucher la prostate de nos hommes, à l’aide de l’index ou de jouets érotiques, pour leur faire connaître le nirvana.

Le premier masseur prostatique est par ailleurs né d’une intention purement médicale. Développé au Texas il y a quelques années, l’Aneros, avait pour but de diminuer les prostatites et de prévenir le risque de développer un cancer de la prostate. Mais à force d’utilisation, les adeptes de ce masseur en forme de T, lui ont trouvé d’autres bienfaits, hautement plus réjouissants, et ont atteint le septième ciel.

Crédit : Giphy

Aujourd’hui, il est possible de suivre des ateliers de massage prostatique à Paris sous les conseils de la sexothérapeute Nathalie Giraud Desforges, papesse du plaisir de la gent masculine. Et à en croire les nombreux témoignages, les hommes méconnaîtraient leur corps avant d’avoir atteint ce fameux orgasme prostatique. De quoi réinventer leur sexualité !

Cet article vous a plu ?
Abonnez-vous à la version papier Salle d’attente pour avoir accès à toutes les informations sur le sujet: témoignages, tests, adresses utiles, infographies et autres.
Alors n’attendez-plus !
CHF39.00

Loading

Partagez sur

Facebook

Plus d’articles :

Le daltonisme : quand les couleurs jouent à cache-cache !

Le daltonisme, également appelé dyschromatopsie, est un trouble de la vision des couleurs qui altère la capacité d’une personne à distinguer certaines couleurs de façon « normale ». Cette anomalie est souvent génétique et touche principalement les hommes, en raison d’un gène défectueux lié au chromosome X. En effet, environ 8% des hommes et seulement 0,5% des femmes présentent une forme de daltonisme.

Loading

Lire la suite »

Chocs, coups, brûlures : protégez vos yeux !

Les yeux sont des organes aussi précieux que fragiles. Chaque année, de nombreux accidents provoquent des lésions plus ou moins graves à l’œil et, dans bien des cas, ces blessures pourraient être évitées ou limitées grâce à une bonne prévention et à un diagnostic précoce. Quels sont les signes qui doivent alerter, les gestes à poser et ceux à éviter ? Pour le savoir, nous avons rencontré la Dre. Alessandra Sansonetti, FMH en ophtalmologie et chirurgie ophtalmologique, et ancienne présidente de la Société suisse d’ophtalmologie (SSO). Elle partage avec nous son expertise sur les traumatismes oculaires et nous livre des conseils pour bien réagir en cas d’accident.

Loading

Lire la suite »

De l’open space aux champs : une vision en quête de confort

Dans un monde où les écrans envahissent notre quotidien et où les défis professionnels et personnels se multiplient, la santé oculaire devient une préoccupation grandissante. Cet article nous plonge dans le témoignage de Joanna, qui, après des années passées derrière un ordinateur, a vu ses yeux se fragiliser, particulièrement après une opération de la myopie. Aujourd’hui, devenue agricultrice à la Coquille Verte sur le plateau des mille étangs en Haute Saône, elle partage avec nous son parcours et les solutions qui lui permettent de préserver la vitalité de son regard.

Loading

Lire la suite »

La nutrition parentérale : nourrir au-delà des limites

Imaginez un instant que votre système digestif soit une autoroute bloquée par des embouteillages : rien ne passe, ni les aliments, ni les nutriments essentiels pour alimenter votre corps. Dans ces moments critiques, une autre voie, invisible mais efficace, peut être ouverte pour assurer votre survie : la nutrition parentérale. Bien plus qu’un simple traitement, elle est souvent une planche de salut pour des patients dans des situations complexes. La Dre Nathalie Jacquelin-Ravel, experte en Nutrition Clinique et Métabolique, nous dévoile comment cette approche permet de contourner les limites du corps pour lui redonner de la force, et parfois même une seconde chance.

Loading

Lire la suite »