AH ! Les sports d’hiver !

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Le ski, la randonnée et le snowboard sont des sports qui exigent beaucoup de votre corps et qui nécessitent également une bonne préparation. Chaque année apporte malheureusement son lot d’accidents et de blessures dont beaucoup pourraient être évités par une bonne préparation !

Par Adeline Beijns

Coups de soleil

Une plainte courante des séjours en haute montagne sont les brûlures qui peuvent aller du simple «coup de soleil», aux allergies ainsi qu’à terme, au vieillissement de la peau et dans les cas les plus graves, au cancer de la peau.

En effet, en altitude, non seulement le rayonnement UV est plus fort et augmente de 10% par palier de 1000 mètres mais la réverbération des UV par la neige est de loin supérieure à celle par la mer ou le sable de la plage. Un autre facteur vient augmenter le besoin de protection à savoir que le froid rend la peau plus sèche et moins sensible à l’effet du soleil et on ne s’aperçoit que beaucoup trop tard des brûlures subies.

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Il n’est donc hélas pas rare de voir dévaler des skieurs avec un visage rouge vif. N’oubliez pas: ski et crème solaire sont un duo inséparable !

Le « coup de soleil des yeux »

La photokératite aussi communément appelée «coup de soleil de l’œil» ou encore «cécité des neiges» est une lésion oculaire causée par des rayons UV agressifs et qui peut avoir des conséquences directes sur votre vision.

Pouvant toucher un œil ou les deux, la photokératite révèle des yeux rouges, gonflés qui peuvent gratter voire pleurer tandis que la vision devient floue et plus sensible à la lumière. Généralement bénin, le coup de soleil de l’œil peut être grave lorsque la couche cornée externe est détruite, exposant ainsi les terminaisons nerveuses sous- jacentes. Les personnes touchées ressentent alors la présence d’un corps étranger dans l’œil comme si un grain de sable y était entré.

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S’il est vécu de manière répétée, il peut entraîner un cancer, une dégénérescence maculaire ou une sécheresse oculaire chronique.

L’hypothermie

Le froid peut être un véritable assassin en montagne. Avant même que vous ne vous en rendiez compte, vous pouvez être en hypothermie alors que vous aviez pris toutes les bonnes précautions.

L’hypothermie se produit lorsque votre corps n’est plus capable de retenir sa chaleur. Les vêtements n’ayant qu’un effet isolant, on ne peut compter sur eux pour nous réchauffer activement. Une fois en hypothermie, des vêtements supplémentaires sont donc peu utiles. La principale forme de perte de chaleur se fait par rayonnement, surtout en montagne, lorsque le corps est plus chaud que l’air ambiant et qu’il libère ainsi de la chaleur.

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Il ne faut donc pas sous-estimer les brises de montagne froides et l’impact de l’évaporation de la sueur dans un air plus fin. Les enfants y sont particulièrement sensibles, faites donc attention. Dès les premiers signes de grelottements, pensez à manger et boire quelque chose de chaud.

Le mal des montagnes

Ce mal est loin d’être réservé aux alpinistes de l’Everest! Il peut être lié à une montée trop rapide et donc à l’absence d’une bonne acclimatation ainsi qu’à une sensibilité personnelle plus ou moins importante. Les symptômes ont tendance à apparaître quelques heures après l’arrivée en montagne et se manifestent par des maux de tête, des nausées, un essoufflement et une absence ou perturbation de la coordination.

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Les cas bénins peuvent se guérir en quelques heures voire quelques jours tandis que les cas les plus graves peuvent nécessiter de l’oxygène, la prise de médicaments et un séjour à une altitude plus basse.

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