Mais d’où viennent tous ces gaz !?

Des études ont montré que nous produisions en moyenne 0,6 à 1,8 litre de gaz intestinaux par jour. Généralement non odorants mais parfois bruyants, ils peuvent avoir des conséquences sociales non négligeables. 

Par Adeline Beijns

Causes

Les gaz intestinaux proviennent généralement de deux sources, à savoir l’air avalé et le gaz produit par les bactéries présentes dans le côlon. Composés de diverses quantités d’oxygène, d’azote, de dioxyde de carbone, d’hydrogène et de méthane, ces gaz regorgent de composés chimiques.

Bien que moins de 1 % du gaz soit odorant, les bactéries intestinales produisent plusieurs éléments contenant du soufre qui sont les principaux responsables des odeurs. Le nez humain peut détecter le sulfure d’hydrogène à des concentrations aussi faibles qu’une demi partie par milliard, de sorte que le passage d’une quantité même infime de ce gaz peut attirer l’attention !

Habitudes et aliments

Alors qu’un excès de gaz dans la partie supérieure de l’intestin peut résulter de l’ingestion d’une quantité d’air supérieure à la normale, du tabagisme ou de la mastication de chewing-gums, l’excès de gaz dans la partie inférieure de l’intestin peut être causé par une consommation excessive de certains aliments, par l’incapacité à digérer complètement certains aliments ou par une perturbation des bactéries normalement présentes dans le côlon. Bien que les aliments qui provoquent des gaz chez une personne peuvent ne pas en provoquer chez une autre !

Troubles digestifs

Des gaz intestinaux excessifs (plus de 20 fois par jour) indiquent parfois un trouble tel que : la constipation, la maladie de Crohn, le diabète, les troubles de l’alimentation, le reflux gastro-œsophagien, le syndrome du côlon irritable ou encore l’intolérance au lactose.

Aller consulter

Les gaz intestinaux indiquent rarement une affection grave mais ils peuvent être une source d’inconfort et de gêne. Si vous en êtes gêné, essayez de modifier votre régime alimentaire. Toutefois, consultez votre médecin si vos gaz sont persistants ou graves, ou s’ils sont associés à des vomissements, de la diarrhée, de la constipation, une perte de poids involontaire, du sang dans les selles ou des brûlures d’estomac. 

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